Swimming pool - Sarah Crossen

 Swimming pool

informations :

Autrice : Sarah Crossen

Editeur : Rageot

Genre : romance en vers

Prix : 14,90€

Nombre de pages : 260

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 2 heures

Résumé :

Kasienka vient d’arriver en Angleterre avec sa mère. Elle qui n’a jamais connu que la Pologne fait sa rentrée dans un pays qui n’est pas le sien, avec des gens qu’elle ne connaît pas, dans une langue qu’elle maîtrise mal. Et le soir venu, de quartier en quartier, elle cherche son père, qui a quitté le domicile familial sans laisser d’adresse. Bref, ce pays est gris, humide, et parfois assez inhospitalier. Heureusement, il y a la piscine, il y a l’eau. Et dans l’équipe de natation, il y a William…

Notes :

Originalité : 4/5 

Addiction : 5/5

Personnages : 4,5/5

Plume de l’autrice : 5/5

Globale : 4/5

Mon avis :

J'ai une folle envie de découvrir tous les romans de Sarah Crossen. C'est le deuxième livre écrit par Sarah Crossen et traduit par Clémentine Beauvais que je lis, et je suis toujours conquise.

Le roman en vers, on accroche ou on n'accroche pas. Pour moi, ça fait complètement son effet. Je suis emportée par cette manière de raconter si poétique. Le roman se dévore, on a à peine commencé que c'est déjà fini.

Ici, on rencontre Kasienka, une jeune enfant polonaise de douze ans qui émigre en Angleterre avec sa mère dans l'espoir de retrouver son père, parti depuis plusieurs années. Mais Kasienka n'a pas très envie de retrouver ce père qui a décidé de partir, car s'il n'est pas revenu c'est très certainement qu'il n'a pas envie d'être retrouvé. Et puis tout cela l'oblige à vivre loin de son pays natal, dans un tout petit appartement où elle partage le seul lit avec sa mère, et à aller dans une école où elle est moquée et harcelée.

Mais heureusement, il y a leur voisin, la natation, et surtout William, le garçon qu'elle rencontre à la piscine.

 Cette histoire est courte mais elle permet de raconter plein de choses : l'immigration, le harcèlement, le premier amour, la période où on arrête d'idéaliser nos parents, l'abandon d'un père. C'est percutant, touchant et prenant.

J'ai adoré ce petit bout de femme qu'est Kasienka. Sa vie n'est pas toute rose, mais elle nous montre tout ce qu'il y a de plus humain. 

Alors certes, ce style de romans peut se lire en deux heures à tout casser, mais ça n'empêche pas d'avoir l'impression d'avoir passé des journées entières auprès de notre héroïne.

Je ne me lasserai pas des romans en vers de Sarah Crossen et Clémentine Beauvais, et je n'ai qu'une hâte c'est d'en découvrir de nouveaux.