samedi 29 mai 2021

The book of Ivy - Amy Engel

 

The book of Ivy




Autrice : Amy Engel

Editeur : Lumen / PKJ

Prix : 15€ / 6,95€

Nombre de pages : 304

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :

Née pour trahir et faite pour tuer... sera-t-elle à la hauteur ?

Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule mission : tuer le garçon qu'on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche...


Notes :

Originalité : 4/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 4,5/5

Univers : 3,5/5


Mon avis :

    Bon, je rédige cette avis après ma troisième lecture de la duologie (ce qui montre bien que j’aime énormément ces livres).

    The book of Ivy est une dystopie. C’est notre monde mais quelques années après et qui a subi une guerre nucléaire qui l’a conduit à perdre presque la totalité de sa population. Une ville du nom de Westfall s’est créée, entourée d’un grillage qui la sépare du reste du monde dangereux et hostile. La ville est gouvernée par le président Lattimer, mais une partie de la ville appartient tout de même à la famille du fondateur Westfall qui n’est autre que le grand-père de Ivy. Le président et le fondateur originels s’étaient battus pour être au pouvoir de la ville, et la défaite laisse un goût amer à la famille de Ivy.

    Depuis la création de Westfall, une tradition est née pour permettre la prospérité de la ville et faire en sorte qu’il y ait le plus de naissances possible. Chaque année, les filles du côté de Westside (partisans de la famille Westfall) sont mariées aux garçons du côté de Eastglen (partisans de la famille Lattimer), et à un autre moment ce sont les garçons du côté de Westside qui sont mariés aux filles du côté de Eastglen plus tard dans l’année. Bien que pour une grande partie des jeunes gens cet événement est capital et représente une fierté pour eux, Ivy voit les mauvais côté de ces mariages arrangés qui ont lieu très tôt (les mariés ont entre seize et dix-huit ans). Et surtout, Ivy n’a pas passé tous les tests pour lui trouver le mari parfait, elle va épouser le fils du président Lattimer pour sceller une union entre les deux familles les plus importantes de la ville.

    Evidemment, cela ne l’enchante absolument pas, mais grâce à ce mariage, sa sœur et son père espèrent bien pouvoir récupérer le contrôle de la ville. Et pour cela Ivy a trois mois pour tuer son mari Bishop….


    Bon, le livre est assez court et se lit d’une traite. Ce qui est un peu regrettable c’est qu’on a peu de détails sur le pourquoi du comment la vie sur Terre est ce qu’elle est devenue, et il y a finalement peu de description. En soit, cela ne m’a pas dérangé d’être concentrée quasiment que sur Bishop et Ivy, mais cela peut freiner certains lecteurs… En tout cas, je suis facilement rentrée dans l’univers, et bien qu’on se doute rapidement du déroulement de l’histoire cela ne m’a en rien empêché d’être entraînée dedans. Les personnages principaux y sont par ailleurs pour beaucoup.


    On a d’abord Ivy, jeune fille de seize ans qui réfléchit de la même manière que son père et sa sœur lui ont appris à penser. Elle cherche à tout prix à leur montrer qu’elle mérite leur fierté, qu’elle n’est pas faible, qu’elle est à la hauteur de leurs ambitions. Et surtout, Ivy est révoltée par ce principe de mariage forcée, par le fait de mettre une femme dans les bras d’un homme inconnu et de lui dire qu’il faut qu’elle fasse des enfants le plus tôt possible. Dans cette société, la place de la femme est revenue en arrière, la femme doit rester au foyer, tomber enceinte, faire les tâches ménagères et le repas à leur mari. Seules les femmes à qui ont n’a pas trouvé d’époux peuvent travailler en tant qu’institutrice ou autre métier ‘féminin’, mais cela est considéré comme une honte. C’est sûr que il y a de quoi grincer des dents. Elle est terrifiée par le fait que certains maris se montrent parfois violents et que leurs femmes ne disent rien parce qu’il vaut mieux être mariée et se faire frapper que d’être seule. Et c’est cette révolte qui lui permet d’être prête à tuer son futur mari. Sauf que…

    Sauf que Bishop est parfait. Attentionné, calme, compréhensif, doux, bon, patient, généreux… Et y a sûrement encore des milliards de qualicatifs qui peuvent lui être attribbués. Sérieusement, depuis la première fois que j’ai lu la duologie en 2017, Bishop se trouve en première position de mes bookboyfriends préférés et il n’a jamais été détrôné depuis. Et forcément, quand tu te retrouves face à un tel amour, l’idée de le tuer devient un peu plus difficile à envisager.

    En dehors de Bishop et d’’Ivy, il y a pas vraiment de personnages qui ont un rôle dans l’histoire. On découvre certes la famille d’Ivy (qui sont en tout point détestable) et celle de Bishop (c’est compliqué de se faire un avis sur eux), et trois ou quatre autres personnages qui interagissent avec le ‘couple’ mais c’est tout.


    La plume de l’autrice est simple, elle nous emporte sans difficulté dans un récit fluide qui se déguste avec une rapidité consternante. Personnellement, je n’ai pas vu les pages défiler et j’ai dû enchaîner sans tarder avec le tome deux car j’étais incapable de m’arrêter sans avoir fini la duologie…


    Tout cela pour dire que ce premier tome de la duologie est un coup de coeur pour moi malgré ses défauts (personnages secondaires non présents, univers peu approfondi ou peu expliqué, pas beaucoup de détails) mais cela ne m’empêche pas d’y être attachée notamment par sa fluidité et ses personnages principaux (oui bon Bishop surtout ne nous le cachons pas).









jeudi 27 mai 2021

L'enfant du cirque - Camilla Lagerqvist

 

L’enfant du Cirque






Autrice : Camilla Lagerqvist

Editeur : Bayard jeunesse

Prix : trouvable que en occasion pour pas cher du tout

Nombre de pages : 247

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours


Résumé :

«  J'avais six ans quand ma maman m'a vendue au cirque. Avec l'argent, elle s'est acheté un manteau en laine et une paire de gants en cuir. » C'est ce que croit Ellen qui grandit au milieu des acrobates, lanceurs de couteaux et trapézistes du Cirque Formidable. Heureusement, il y a Welda, la femme à barbe, qui lui apporte de la tendresse. La fillette s'entraîne dur sous la férule de Mme Zéinitha. Mais la vie réserve parfois des surprises... Le destin fabuleux d'une enfant prodige, dans un monde où les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on croit.


Notes :

Originalité : 3,5/5

Addiction : 4/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 3,5/5

Univers : 4/5


Mon avis :

    J’ai trouvé ce petit livre à Emmaüs, et la couverture m’a semblé toute mignonne et le résumé attirant, donc je me le suis procuré (en même temps en occasion il est facile de se laisser tenter). Je ne savais pas à quoi m’attendre n’ayant jamais entendu parlé de ce livre et j’ai été (très) agréablement surprise.


    Nous commençons l’histoire en découvrant une toute jeune enfant qui passe son temps à jouer les funambules dans son village, jusqu’au moment où une dame la remarque et vient discuter avec elle régulièrement. Puis un jour, un petit accident arrive à Ellen, les services sociaux se mettent alors à menacer sa mère de lui enlever sa fille pour la mettre en foyer. La mère d’Ellen accepte donc la proposition de la dame Welda de lui laisser sa fille contre de l’argent.


    Voici donc Ellen, amenée loin de chez elle dans un milieu tout nouveau. Nous suivons ses ressentis, son évolution, ses diverses rencontres durant quelques années de sa vie au cirque. j’ai trouvé cela très touchant, surtout que tout n’est pas tout beau tout rose (ce que je pensais quand j’ai vu que ce roman était très jeunesse). L’histoire me semble remplie de réalisme et elle permet de se rendre compte de ce que peuvent vivre les artistes du cirque : les problèmes, les accidents, les entraînements intensifs,… J’ai vraiment apprécié ma lecture, bien plus que je ne le pensais, et j’ai regretté quand la fin est arrivée. J’avais tellement envie d’en savoir plus, de continuer à suivre notre petite Ellen qui grandit et qui s’affirme au long de ce récit !


    Je trouve que ce roman se place dans la lignée de ceux de Anne-Laure Bondoux avec une plume très fluide par laquelle on est facilement emporté et conquis par l’histoire. Certes l’histoire n’est pas longue, il n’y a pas tant d’action que cela, mais on est ressort touché et apaisé.


mercredi 26 mai 2021

Six of crows 1 - Leigh Bardugo

 

Six of crows – tome 1




Autrice : Leigh Bardugo

Editeur : Milan / Livre de poche

Prix : 17,90€ / 7,90€

Nombre de pages : 496

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture : 4 jours


Résumé :

Les bas-fonds de Ketterdam s'organise en gangs rivaux. L'homme le plus ambitieux et le plus jeune de la pègre est Kaz Brekker. Aussi brillant que mystérieux, aussi charismatique que dangereux, et surtout, connu pour être un voleur hors pair. Prêt à tout pour de l'argent, il accepte la mission du riche marchand Van Eck : délivrer un savant du palais de Glace, réputé imprenable. Ce prisonnier est l'inventeur du jurda parem, une drogue multipliant sans limite les pouvoirs surnaturels de la caste des magiciens : les Grishas. Une drogue, qui, tombée dans les mauvaises mains, risque d'engendrer un chaos irréversible.


Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 5/5

Univers : 5/5


Mon Avis :

    Pour ceux qui ne connaissent pas la célèbre duologie Six of crows, déjà je suis impressionnée que vous n’en ayez jamais entendu parlé, mais surtout il faut d’abord savoir qu’elle se passe dans le même univers que le saga Grisha et après les événements du dernier tome de Grisha. Il est donc conseillé de lire la trilogie Grisha avant, bien que cela ne soit absolument pas obligatoire, il vous manquera seulement quelques références. De plus,si vous n’avez pas beaucoup aimé Grisha et que cela vous empêche de vous lancer dans Six of Crows, sachez que les deux sagas n’ont rien à voir. Vraiment rien à voir. On n’a presque pas l’impression que cela se passe dans le même univers. Maintenant que cette petite présentation des romans est finie, je vais pouvoir commencer mon avis.


    Tout d’abord, ne passons pas par quatre chemin, Six of Crows est un énorme coup de coeur pour moi. Je l’avais déjà lu il y a quelques années et j’avais déjà adoré, mais je pense que j’ai encore plus la maturité pour apprécier ce livre maintenant.

    

Dès le début nous rentrons dans l’univers très sombre de la ville de Ketterdam. Nous nous retrouvons plongés dans ses rues malfamées, insalubres et sous le contrôle de plusieurs gangs sans pitié. C’est dans un de ces gangs qui nous faisons la connaissance de Kaz, jeune homme de dix-sept ans, lieutenant du chef de son gang et connu sous le sordide nom de « DirtyHand ». Il porte toujours ses fameux gants noirs, marche avec sa cane qui se finit par une tête de corbeau, et est toujours suivi par sa ramasseuse d’informations, Inej, plus connue sous le nom de « Spectre ». Dès le début du livre, on propose à Kaz une mission qui paraît presque impossible à réaliser mais qui lui rapportera gros, très gros. Sûr de lui comme toujours, il accepte la mission et compose son équipe pour cette dernière. Et c’est la meilleure équipe qu’il soit.


    Donc, pour évoquer les personnages, il faut d’abord savoir que je les trouve tous géniaux. On change de point de vue à chaque chapitre, et en ayant six points de vue différents, j’ai eu peur au début que certains des personnages ne me plaisent pas du tout et par conséquent que leurs point sde vue m’ennuient ou m’agacent. Et pourtant, ce n’est absolument pas le cas. Malgré le nombre important de personnages principaux, ils sont tous attachants à leur manière et tous très intéressants à suivre. Chacun est très différent, a son caractère particulier et des relations différentes avec les autres membres de leur équipe. Et franchement, je serais incapable de choisir un personnage que je préfère aux autres. J’adore Jesper et son humour décalé. J’adore Kaz et ses répliques sanglantes. J’adore Nina et sa tendance à la provocation. J’adore Matthias et sa façon de s’opposer à chaque ordre. J’adore Inej et ses exploits inhumains. J’adore Wylan et son innocence au milieu de toutes ces brutes. Bref, vous l’aurez compris, chacun de membres de leur équipe est bien construit de manière à le rendre attachant aux yeux des lecteurs malgré ses erreurs et son passé.


    Ensuite, venons-en à l’histoire en elle-même. Elle est incroyable, vraiment. Il n’y a pas un moment où on s’ennuie, les actions s’enchaînent, toujours bien trouvées et avec des milliards de retournements de situations inattendus. Et pourtant, malgré l’action permanente, il n’y a pas cette impression que les choses se déroulent trop vite. Au contraire, on a le temps d’apprécier chaque moment, d’être impressionné par l’ingéniosité des plans de Kaz, de la qualité d’adaptation des personnages face aux imprévus mais aussi leur manière de réagir. Malgré ses presque cinq cents pages, l’histoire passe à une vitesse folle et il n’y a pas un seul instant pour s’ennuyer. Le seul, petit, point négatif serait la longueur des chapitres. Il font entre neuf et vingt-cinq pages chacun. En fait, la longueur en soit ne m’a pas dérangée car une fois plongée dans le chapitre je ne voyais pas le temps passé. Mais c’est plutôt quand je voulais lire mais que je n’avais pas beaucoup de temps, je ne me lançais pas dedans car je sais que je déteste m’arrêter au milieu d’un chapitre.


    Enfin, pour en venir rapidement à la plume de l’auteure, j’ai accroché complètement, beaucoup plus que dans Grisha. Je trouve l’histoire tellement plus profonde, tellement plus recherchée, tellement plus prenante. Je suis admirative de ce que Leigh Bardugo a réussi à nous pondre, c’est une merveille. Après, je pense que la duologie ne peut pas plaire à tout le monde, comme tous les livres en soit, car c’est beaucoup de détails, il faut aimer le côté un peu sombre et donc plus adulte que adolescent des personnages. Cette duologie fait clairement partie de mes livres préférés et je cesserai de la conseiller.


samedi 22 mai 2021

Hôtel Castellana - Ruta Sepetys

 

Hôtel Castellana




Autrice: Ruta Sepetys

Editeur : Gallimard Jeunesse

Prix : 19€

Nombre de pages : 556

Existe en format poche ? : Non

Temps de lecture (pour moi) : 1 jour


Résumé :

1957. Daniel Matheson passe l'été à Madrid avec ses parents. Passionné de photographie, il espère découvrir le pays de naissance de sa mère par le viseur de son appareil.
Dans l'hôtel Castellana où s'installe la famille Matheson travaille la belle et mystérieuse Ana. Daniel découvre peu à peu son histoire, lourde de secrets, et à travers elle le poids de la dictature espagnole. Mais leur amour est-il possible dans un pays dominé par la peur et le mensonge ?


Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de autrice : 5/5


Mon avis :


    Voici encore un roman de Ruta Sepetys qui se trouve être un coup de coeur. Cette autrice a le don de m’emporter dans ses romans. Si vous ne la connaissez pas, c’est elle qui a écrit les romans « Le sel de nos larmes » et « ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre », qui sont deux chefs d’oeuvre sur la seconde guerre mondiale.


    Dans ce roman-ci, « Hôtel Castellana », nous découvrons l’Espagne en 1957, sous le dictateur Franco. Cela m’a énormément plu de découvrir cette période, car je lis énormément de roman sur la seconde guerre mondiale, mais je me suis rarement intéressée à des écrits sur la période qui suit. Et ce livre est l’occasion de le faire. On y retrouve un mélange de fiction et de réalité très bien mené.


    Nous découvrons Daniel, jeune américain aux racines espagnoles du côté de sa mère. Dans le cadre d’un voyage pour des affaires concernant son père qui s’occupe d’une société pétrolière, ses parents et lui séjournent dans un grand hôtel au coeur de la ville de Madrid. L’ « hôtel Castellana », car tel est son nom, accueille en grande majorité des riches américains. C’est ici que Daniel rencontre Ana, une jeune employée espagnole qui est au service de sa famille pendant leur séjour. Cette dernière se montre très enjouée et serviable, mais répond peu aux questions et tente de garder de la distance avec Daniel.


    Daniel se passionne pour la photographie, il participe à un concours et compte bien sur son voyage à Madrid pour prendre les meilleurs clichés. Il découvrir la ville et la misère qui l’entoure à travers son regard de jeune américain de famille riche, mais il se montre intéressé , touché, révolté par ce qu’il voit. Il passe son temps à prendre des photos, il veut capturer chaque instant. Avoir un point de vue extérieur à l’Espagne pour découvrir ce qu’il se passe à l’intérieur est très enrichissant. Quant à Ana, c’est plutôt l’opposé, une fille de parents républicains abattus à cause de leurs pensées qui allaient à l’encontre de la politique de Franco, et qui fait tout pour que sa famille et elle puisse survivre. Mais elle reste une jeune fille qui veut découvrir le plaisir de rencontrer des gens, de se sentir aimée, de passer du bon temps : elle voit la vie passionnante des américains dans l’hôtel et qui les envie. Elle est déchirée entre accepter l’amitié de Daniel et le rejeter pour éviter d’avoir des ennuis.


    Mais au cours de ce roman, nous ne suivons pas seulement Daniel et Ana, nous avons également les points de vue de d’autres personnages, principalement reliés à Ana. Son frère Rafa, sa sœur Julia, sa cousine Puri, l’ami de son frère Fuga… Chacun des personnages nous permet d’avoir une vision différente de ce qu’il se passe. Rafa et Fuga ont été en ‘foyer’ d’aide sociale et tentent maintenant de rentrer dans le milieu des corridas. Julia, jeune mère et responsable de ses frères et sœurs, travaille dans la fabrication des habits de torero. Quant à Puri, elle s’occupe des enfants dans un orphelinat. Nous rencontrons d’autres personnages tous très intéressants comme Miguel qui s’occupe d’un laboratoire de photos, Ben qui est photographe-journaliste, Nick le fils d’un riche ami de la famille de Daniel, Bouton un employé de l’hôtel… Tous rajoutent quelque chose à l’histoire à leur manière.


    Mais comme je l’ai dit précédemment, l’histoire mêle des événements vrais à la fiction. Nous découvrons l’Espagne sous la dictature de Franco. La pauvreté et surtout la peur des habitants ayant des ‘gènes rouges’, c’est-à-dire étant ou connaissant quelqu’un républicain. Le gros sujet de ce roman est le vol d’enfants. Plus de 300 000 enfants ont été enlevés à leurs parents républicains comme ‘punition’. On leur faisait croire que leur enfant était décédé, et finalement ce dernier était vendu à d’autres familles. C’est terrible à lire, mais encore plus de se rendre compte que c’est ce qu’il s’est vraiment passé.


    L’autrice a su montrer la monstruosité de ce qu’il s’est passé, de ce qui a été tu à travers des personnages fictifs mais attachants. Elle a volontairement utilisé le regard d’un étranger américain pour raconter cela car c’est impossible de comprendre réellement ce qu’ont vécu les espagnols sans être de ce pays et sans connaître des personnes qui ont grandi à cette période. Je trouve cela très bien tissé. J’ai été happée, horrifiée, envoûtée par ce roman que j’ai englouti.


    La plume est très fluide, les pages s’enchaînent sans qu’on s’en rende compte d’autant plus que les chapitres sont très courts faisant de 2 à 6 pages. Les points de vue sont en permanence alternés, ce qui permet de voir l’histoire à travers divers personnages qui ont des manières différentes de penser et qui vivent cette période différemment.


    En conclusion, ce roman est un coup de coeur. Il m’a permis de découvrir cette période et d’apprendre des choses qui se sont passés, tout en mélangeant une histoire touchante entre divers personnages. Je ne suis jamais déçue par Ruta Sepetys, j’ai hâte qu’elle sorte un nouveau roman.






lundi 17 mai 2021

Grisha T2 - Leigh Bardugo

 

Grisha – Tome 2

(conseil : ne pas lire cette chronique si vous n’avez pas lu le tome 1)





Autrice :Leigh Bardugo

Editeur : Milan / Livre de poche

Prix : 16,90€  / 7,90€

Nombre de pages : 432

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 3 jours


Résumé :


" Je suis l'Invocatrice de lumière. Et je suis votre dernière chance. "

DÉVOTION. REMORDS. MARTYR.

Un pays déchiré par la guerre civile.
Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs.
Un corsaire flamboyant et mystérieux.
Un soldat renégat, en proie aux doutes.
Une menace grandissante. Un danger imminent.

RÉSISTANCE. POUVOIR. SACRIFICE.

Pour s'opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d'y perdre sa lumière.


Notes :

Originalité : 3/5

Addiction : 3/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 3/5

Univers : 5/5


Mon avis :

    Me voici pour chroniquer le deuxième de la saga Grisha. Bien évidemment, je ne me tiens pas responsable de spoil si jamais vous lisez cet avis sans avoir lu le tome 1 avant !


    Nous retrouvons dans ce début d’histoire nos deux protagonistes, Mal et Alina, après les petites péripéties qui leur sont arrivées à la fin du tome 1. Ils tentent de se cacher pour commencer une nouvelle vie loin de tous, oubliés de Ravka et surtout du Darkling. Mais bien sûr, cela ne dure pas longtemps…

    Contrairement à beaucoup d’avis que j’ai lus, j’ai préféré ce tome au précédent.


    Mon plus gros point négatif est la redondance et l’absence d’action à certains moments. Pour la redondance, je pense notamment à ce schéma de « je me fais capturer » / « je me libère » / « je me fais capturer »  / … Enfin je pense que vous avez compris ce dont je veux parler. Cela tourne un peu en rond surtout au début.


    Au niveau de l’histoire, j’ai trouvé qu’on n’avançait pas beaucoup. Les personnages font un peu du surplace, notamment vers le milieu du roman. Mais malgré cela, j’ai préféré que les actions se passent moins vite, mais également qu’elles permettent à nos protagonistes de voyager dans des endroits différents de l’univers nous permettant d’en découvre plus. Ce que je regrette c’est qu’on en apprenne pas beaucoup sur le passé de nos personnages. Que ce soit Alina, Mal ou le Darkling, j’aurais apprécié les connaître avant, pour mieux les comprendre.


    Et surtout, le gros gros gros gros (je pourrais en rajouter beaucoup) point fort de ce second tome c’est Nikolai. Voici mon personnage préféré de toute la saga, et de loin. Je le trouve tellement complet, il coche toutes les caractéristiques requises pour être le personnage parfait. Il est courageux, téméraire, ingénieux, et surtout drôle. Ses répliques, ses actions sont les meilleures. Les autres nouveaux personnages m’ont beaucoup plu, ils permettent de rajouter un peu des caractères différents de nos protagonistes principaux. Parce que bon, au niveau de Alina et de Mal, ils n’évoluent pas trop par rapport au tome 1. Je trouve même que c’est même pire. Alina se montre assez égoïste et se prend un peu trop pour le centre du monde (certes c’est elle qui peut sauver tout le monde, mais bon un peu de modestie ne fait de mal à personne). Quant à Mal, plus ça va, plus il s’efface. Il me fait même un peu pitié avec son comportement avec Alina, il ne semble pas savoir ce qu’il veut, ou alors sa seule solution serait que Alina redevienne une gentille petite cartographe invisible.


    En conclusion, un tome qui s’améliore au niveau du style et surtout des nouveaux personnages qui rendent l’histoire beaucoup plus attrayante. Mais toujours une quête qui n’avance pas tant que cela.





mercredi 12 mai 2021

Au fond de l'eau - Paula Hawkins

 

Au fond de l’eau




Autrice : Paula Hawkins

Editeur : Sonatine

Prix : 22€

Nombre de pages : 416

Existe en format poche ? : non

temps de lecture (pour moi) : 15 jours


Résumé :

Une semaine avant sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n'a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d'être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, leur ville natale, Julia est effrayée à l'idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D'affronter l e prétendu suicide de sa sœur ? De s'occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu'elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu'elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c'est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.


Notes :

Originalité : 3/5

Addiction : 0/5

Personnages : 0/5

Plume de l’autrice : 0/5

Univers : 2/5


Mon avis :

    Ayant beaucoup apprécié « La fille du train » qui était mon premier thriller, je me suis lancée dans ce second roman de l’autrice. Et j’ai été très déçue.


    On commence l’histoire par le point de vue de la sœur de la jeune décédée. Julia, qui préfère se faire appeler Jules, se rend alors chez sa sœur pour assister à son enterrement et y rencontre sa nièce, Léna. Cette dernière est persuadée que la mort de sa mère n’est pas un accident. Et pour cause, cette dernière est décédée par une chute dans un bassin par lequel elle était complètement obsédée depuis des années et sur lequel elle était en train d’écrire un livre.


    Je vais m’expliquer sur les raisons qui ont fait que ce roman a été un gros flop pour moi.


    Tout d’abord, il y a le nombre de personnages. On rencontre plus d’une dizaine de personnages différents. Que se soit la fille de la défunte, la sœur de cette dernière, les policiers, les villageois,… Et le problème c’est qu’on s’y perd, beaucoup trop. J’ai mis plus de la moitié du livre avant de retenir qui était qui. C’est très compliqué de suivre une histoire si à chaque personnage qui apparaît tu ne sais plus qui est et quel est son lien avec les autres protagonistes. De plus aucun n’était attachant. On passe notre temps à changer de point de vue, et pourtant l’écriture reste la même, monotone, on ne voit pas de changement de caractère, d’âge, de manière de penser des personnages. Même Léna, qui je pensais être celle qui pourrait être le plus attachante vu sa position dans l’histoire et son jeune âge, m’a semblé tout aussi vide et inintéressante que les adultes. Il y a plusieurs personnages dont je n’ai même pas compris l’intérêt de leur donner un point de vue unique, ils n’apportaient rien à l’histoire. Qui plus est, c’était très étrange de passer d’un récit à la première personne du singulier à un récit à la troisième personne du singulier selon les protagonistes.


    Ensuite, j’ai trouvé l’histoire redondante. On n’avance pas, on a l’impression que ce sont les mêmes événements qui sont répétés avec toutes les vingt pages un nouvel petit élément en plus. Dès qu’on apprend (enfin) quelque chose et qu’on change de point de vue, on a la même information redite par un autre personnage, je n’ai trouvé aucun intérêt à cela. Surtout que, en plus, les flashbacks étaient eux aussi ressassés en boucle, toujours les mêmes, parfois racontés par une autre personne mais sans que cela rajoute grand-chose. Et au contraire, certaines informations n’ont jamais été approfondies alors qu’il aurait été intéressant d’en savoir plus.


    Je me suis aussi lassée de ce qui était l’intrigue. A force qu’on nous fasse tourner en rond, que l’histoire fasse du patinage sur place, ma seule envie était d’arriver à la fin pour changer de lecture. Je ne ressentais aucune euphorie quand un nouvel élément était révélé, même la fin qui aurait dû être prenante m’a juste laissé un sentiment d’ennui. Ce que j’aime dans les quelques thrillers que j’ai lus, ce sont ces dernières pages où on a le déroulement final de l’histoire, où on commence à comprendre ce qu’il s’est passé. Mais là non, les révélations me laissaient de marbre, d’autant plus quand j’ai lu la fin qui n’était finalement pas une fin. Je ne dirai bien évidement rien dessus pour laisser la surprise à ceux qui souhaitent s’aventurer dans ce roman, mais j’ai trouvé la fin très décevante, mais finalement dans la lignée de ce que j’avais ressenti tout au long de ma lecture.


    En résumé comme vous l’aurez compris, ce roman fut une grande déception pour moi qui commence à apprécier les thrillers. Après comme pour tout roman, mon avis reste personnel et le vôtre pourrait être complètement différent.

dimanche 9 mai 2021

Grisha - Leigh Bardugo

 

Grisha – tome 1




Autrice : Leigh Bardugo

Editeur : Milan / Livre de poche

Prix : 15,90€ / 6,90€

Nombre de pages : 352

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 4 jours


Résumé :


OMBRE. GUERRE. CHAOS. Un royaume envahi par les ténèbres. Une élite magique qui se bat sans relâche contre ce mal. Des citoyens envoyés en pâture aux créatures qui peuplent le Shadow Fold. Parmi eux : Alina Starkov.

ESPOIR. DESTINÉE. RENOUVEAU. L’avenir de tous repose sur les épaules d’une orpheline qui ignore tout de son pouvoir. L’Invocatrice de  lumière.

Notes :

Originalité : 3/5

Addiction : 3/5

Personnages : 2,5/5

Plume de l’auteur : 3/5

Univers : 5/5


Mon avis :


    Alors, mille ans après tout le monde, je me suis enfin lancée dans la fameuse saga Grisha en apprenant son adaptation cinématographique. Il faut savoir que j’avais déjà lu et adoré Six of crows il y a quelques années, mais Grisha ne me tentait pas du tout. Et c’est sûr que quand on a déjà lu SoC ce n’est vraiment pas le même style.

    Nous rencontrons dans cette histoire Alina et son meilleur ami, et seul ami d’ailleurs, Mal alors qu’ils se dirigent avec la seconde armée vers le Fold. Pour resituer les personnes qui ne connaissent pas l’univers, l’histoire se passe dans un pays appelé Ravka. Dans cet univers cohabitent les humains sans pouvoir (comme vous et moi finalement), et les Grisha. Ces derniers sont divisés en trois ordres appelés les Caporalki (l’ordre des vivants et des morts), les Etherealki (l’ordre des invocateurs) et enfin les Materialki (l’ordre des fabrikators). Ils sont un peu l’élite de la nation ayant comme des pouvoirs qu’ils appellent ‘de la petite science’. Il y a plusieurs années, la pays s’est retrouvé avec une énorme cicatrice en son milieu appelée Le Fold, rendant pratiquement impossible de recevoir les vivres qui arrivent de l’autre côté du pays car dans cette énorme hachure on retrouve des Volcras, terribles créatures qui, une fois qu’ils trouvent un bateau qui tente de passer, tuent tous les passagers à bord.

 Mais il est quand même possible de le traverser, c’est pourquoi nos deux protagonistes Mal, le traqueur, et Alina, la cartographe, se retrouvent embarqués sur le bateau qui doit entamer la traversée. Sauf que bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, et notre petite cartographe se découvre un pouvoir unique et inattendu. Sa vie change du jour au lendemain maintenant qu’elle devient la Grisha la plus précieuse. Le Darkling, descendant du créateur du Fold, compte bien sur notre cartographe pour sauver Ravka…

    Comme vous l’aurez compris, le personnage principal est Alina, fille basique, banale, quasiment invisible même aux yeux de son meilleur ami, jusqu’à ce qu’on lui découvre des pouvoirs qui peuvent sauver le monde. Bon, vous devez vous trouver, aussi à travers ce rapide résumé du début de l’histoire, qu’on est sur un schéma très classique de fantaisy jeunesse. Peut-être trop classique à mon goût, et c’est ce que je reproche à cette saga, j’ai l’impression que l’autrice ne s’est pas trop mouillée et à suivi un type d’histoire pas mal traité sans trop être originale (surtout quand on sait à quel point sa duologie Six of crows est incroyable et sort de l’habituel). Sa plume est de plus assez enfantine, ce qui n’est en soit pas une mauvaise chose car cela permet au livre d’avoir un public plus large, mais il est vrai que j’aurais préféré une histoire plus sombre.

    On passe une grosse partie du roman à suivre l’entraînement d’Alina qui découvre ses nouveaux pouvoirs au milieu de Grisha qui soient l’adulent, soit la détestent. Je trouve assez dommage que certaines parties du roman se passent trop rapidement ne nous laissant pas le temps de nous imprégner des scènes, tandis que d’autres comme ce passage à Os Alta sont un peu trop longs. Car en dehors de cela, j’ai adoré découvrir l’univers qui, je trouve, est le gros point fort de la saga. J’ai beaucoup aimé le monde dans lequel se déroule l’histoire et les différents pouvoirs que peuvent avoir les Grisha.

    Enfin, passons aux personnages. Comme beaucoup de lecteurs, Alina et Mal ne m’ont pas beaucoup emballées. J’ai trouvé Alina pas assez approfondie la rendant peu attachante. Elle n’est pas très ‘badasse’ dans ce premier tome, elle passe beaucoup de temps à ruminer et se morfondre sur sa situation. Quant à Mal, il était... très absent. Il est là sans être là, ne se montrant finalement pas très utile, et son comportement était assez antipathique surtout envers Alina qui est censée être sa meilleure amie d’enfance. Je n’ai pas eu l’impression qu’ils avaient vraiment été amis toute leur vie en lisant la manière dont ils se comportent l’un avec l’autre. Pour les autres personnages, celle que j’ai préférée est Bahgra. J’ai bien aimé son caractère, c’est typiquement le style de personnages qui me plaisent. Quant au Darkling, je suis le cul entre deux chaises : à certains moments je l’ai beaucoup apprécié, à d’autres moins, j’ai du mal à déterminer si je l’adore ou si le déteste. Pour les autres, je n’ai pas d’avis particulier, on en découvre beaucoup mais finalement peu sont vraiment impliqués dans l’histoire. Cette dernière tourne principalement autour de Alina, Mal et le Darkling dans ce premier tome.


    En conclusion, un premier tome pas à la hauteur de mes attentes, dont les personnages principaux me semblent pas assez profonds, mais qui reste prenante et dont l’univers est très intéressant.






dimanche 2 mai 2021

L'infini + un - Amy Harmon

 

L’infini + un





Autrice : Amy Harmon

Editeur : Robert Laffon (Collection R)

Prix : 17,90€

Nombre de pages : 432

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 3 jours


Résumé :

Alliés improbables, hors-la-loi malgré eux, amoureux contre vents et marées, ils défient le destin.

Bonnie Rae Shelby, superstar mondiale, a tout pour elle : l'argent, la beauté, la gloire et... l'envie d'en finir avec la vie.
Finn Clyde, lui, n'est rien et ne possède rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. La seule chose qu'il demande : qu'on lui donne enfin sa chance.
Une main tendue et quelques coïncidences plus loin, et les voilà engagés dans un périple qui pourrait les transformer aussi bien que les anéantir.
Une romance addictive où il est question d'étoiles filantes, de cages plus ou moins dorées et de destinées forgées envers et contre tout.


Notes :

Originalité : 3/5

Addiction : 3/5

Personnages : 2/5

Plume de l’autrice : 4/5

Univers : 3/5


Mon avis :

    Dans cette petite romance, nous découvrons Bonnie Rae Shelby, célèbre chanteuse qui se sent au bout du rouleau suite à des événements de sa vie et qui décide, à la fin de son concert, de s’enfuir. Arrivée sur un pont, elle fait face à un dilemme : doit-elle sauter ou arrivera-t-elle encore à vivre ? c’est là qu’entre en scène un jeune homme qui tente de l’empêcher de commettre l’irréparable. Commence ensuite un étrange road trip entre une chanteuse portée disparue, et un homme qui tente de changer de vie. Le petit plus entre eux : leurs prénoms s’accordent rappelant le célèbre couple Bonnie et Clyde des années 30 poursuivi par toute la police pour leurs crimes.


    Pour résumer mon avis en une seule phrase, cela serait : J’ai aimé cette histoire mais …

    J’ai aimé cette histoire mais j’en attendais plus …

    J’ai aimé cette histoire mais je n’ai pas retrouvé les émotions que j’avais ressenties dans Nos faces cachées …

    J’ai aimé cette histoire mais j’ai trouvé que les révélations étaient trop rapides…

    J’ai aimé cette histoire mais les personnages n’étaient pas assez approfondis…


    Déjà comme vous l’aurez compris, je m’attendais trop à un autre livre comme Nos faces cachées de la même autrice qui m’avait bouleversée au possible. Sauf que pas du tout. Et c’est peut être ce qui m’a le plus déçu, j’avais tellement envie de relire une romance aussi touchante que j’avais mis trop d’attente dans L’infini + un. Ici, on est dans un livre plus léger, où les thématiques sont plutôt la célébrité et ce qu’elle engendre, l’effet papillon qui peut découler d’une rencontre avec un inconnu, la liberté,… Et j’ai trouvé tout de même cela très beau. Surtout que la plume de l’autrice est très fluide, l’histoire se mange en peu de temps, on la consomme sans modération parce que les chapitres s’enchaînent sans qu’on s’en rend compte. C’est un roman qui est très facile à lire, il n’y a pas des pages entières de description, l’histoire est simple à suivre et à comprendre : c’est une romance légère qui fait sourire.

    Mais si j’avais été un peu plus attachée aux personnages j’aurais certainement plus apprécié. En effet, je ne me suis pas retrouvée en eux, je ne me sentais pas impliquée dans ce qu’il leur arrivait. Et surtout j’ai trouvé très dommage qu’on sache tout d’eux dès le début. Je suis le genre de lectrice qui aime découvrir tout au fil du roman les personnages, leur personnalité, les événements tristes de leur passé… Et là dès les cent premières pages on sait pratiquement tout d’eux, et ils savent quasiment tout l’un de l’autre. J’aurais aimé que certaines des révélations aient lieu plus tard dans l’histoire, dans des scènes plus touchantes (j’aime les scènes tristes si vous ne l’avez pas encore compris). En dehors de cela, j’ai quand même apprécié l’humour qu’ils avaient, la caractère têtu de Bonnie comme de Finn, et j’ai aimé les découvrir et les voir se découvrir.

    Par contre, j’ai beaucoup aimé l’idée de l’histoire. Le fait d’avoir un road trip avec des personnages ayant les mêmes noms que deux célèbres personnes du siècle passé, et qu’ils soient comparés en permanence à eux. L’histoire m’a semblé bien menée, il n’y avait pas tant d’action que cela, mais quand il y en avait c’était intéressant. Surtout voir tous les problèmes qui arrivent à Bonnie avec sa célébrité, le comportement que peuvent avoir certains membres de sa famille à cause de cela, les responsabilités que cela lui demande.


    En conclusion, une romance légère, avec une histoire simple mais qui marche bien, mais des personnages qui se découvrent l’un l’autre trop rapidement à mon goût.