jeudi 30 septembre 2021

Le soleil est pour toi - Jandy Nelson

 Le soleil est pour toi


informations :

Autrice : Jandy Nelson

Editeur : Gallimard Jeunesse

Prix : 15,90€ / 8,65€

Nombre de pages : 480

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours


Résumé :

Noah et Jude sont plus que frère et soeur, ils sont jumeaux, fusionnels. Sous le ciel bleu de Californie, Noah, le solitaire, dessine constamment et tombe amoureux de Brian, le garçon magnétique qui habite à côté. Tandis que Jude, l'exubérante, la casse-cou, est passionnée par la sculpture. Mais aujourd'hui ils ont 16 ans et ne se parlent plus. Un événement dramatique les a anéantis et leurs chemins se sont séparés.

Jusqu'à ce que Jude rencontre un beau garçon écorché et insaisissable, ainsi que son mentor, un célèbre sculpteur... Chacun des deux jumeaux doit retrouver la moitié de vérité qui lui manque.

Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 5/5


Mon avis :

Le soleil est pour toi est un roman si particulièrement beau, j’espère réussir à en parler comme il le mérite.


Le livre se partage en deux points de vue à deux périodes différentes : on suit Noah à l’âge de 13 ans et Jude à l’âge de 16 ans.


Noah et Jude sont jumeaux. Jumeaux à fond : ils ne peuvent jamais gagner l’un contre l’autre à “pierre feuille ciseaux”, ressentent quand l’autre est triste, et se partagent le monde (l’un possède les fleurs, l’autre le soleil, ect).


A priori, rien ne peut les séparer… Pourtant…


L’un comme l’autre sont des artistes : Jude fabrique d’incroyables femmes en sable sur la plage, et Noah peint comme si sa vie en dépendait. Leur mère veut les inscrire tous deux à l’IAC, célèbre école pour les artistes.


 Leur père a toujours préféré Jude parce qu’elle est plus courageuse, défend son frère et est plus extravertie -tout le contraire de son frère qui n’a pas d’amis, se renferme dans la peinture et ne correspond pas à l’image que son père se fait d’un homme.


Jusqu’à leurs 13 ans, ils ne sont pas capables de déterminer qui est le préféré de leur mère. Mais désormais ils le savent : Noah l’est, parce qu’il a un talent de peinture si incroyable que sa mère et lui créent un lien entre eux qui exclut Jude. Ils oublient cette dernière au musée, sa mère ne veut même pas regarder son dessin lors d’un concours entre elle et son frère pour ne pas la vexer si le dessin de Noah est meilleur, leur mère passe son temps en opposition avec la jeune fille… 


Pourtant trois ans après, c’est Jude qui entre à l’IAC. Noah a été recalé. Et surtout il a arrêté l’art. Il est devenu ‘normal’, a pleins d’amis, fait des fêtes, sort avec des filles, boit, ne peint plus. Jude, quant à elle, s’est mise à s’habiller comme un sac à patates, passe son temps à suivre les conseils écrits dans la ‘bible’ de sa grand-mère décédée (genre si un garçon vous offre une orange, cela décuple votre amour pour lui), et parle avec le fantôme de sa grand-mère. 


Un terrible accident a fini de briser les jumeaux qui désormais ne ressentent que jalousie et colère l’un envers l’autre. Chacun cache des secrets qui les détruisent intérieurement. Pour essayer d’avancer, Jude veut construire une statue en pierre. Pour se faire, elle va à la rencontre du seul artiste capable d’être son tuteur pour cette œuvre. C’est là qu’elle fait la rencontre de Guillermo, l’artiste brisé, et Oscar, le garçon mystérieux qui fait battre son cœur un peu trop fort.


Ce roman est si particulier. Déjà dans son style de narration. L’autrice a une plume très particulière qui peut vous envoûter ou au contraire vous énerver. Personnellement, ce fut le premier cas. J’ai été prise dans l’histoire, complètement emportée dans la vie des jumeaux Jude&Noah. J’étais sous le charme complet.


Les personnages ont leur caractère bien à eux. Quand ils avaient 13 ans, j’ai adoré Noah et j'ai eu du mal avec sa sœur. Noah est isolé, discret et si talentueux. Il rêve de rentrer à l’IAC, tellement qu’il suit déjà certains de leur cours depuis une fenêtre de l’école.


Noah découvre aussi sa sexualité. Il se rend compte que les filles ne l’attirent pas du tout. Mais aucune chance qu’il l’avoue, parce qu’il est déjà harcelé par les garçons du coin et rejeté par son père. 


Par contre, je comprenais moins Jude. Son comportement envers son frère paraît souvent cruel et égoïste. Elle n’accepte pas que sa mère s’intéresse plus à lui qu’à elle, alors elle fait tout pour provoquer sa génitrice (maquillage, habits courts, non-respect des règles...).


Mais à l’âge de seize ans, j’ai plus apprécié Jude. On fait face à une jeune fille brisée, qui a changé de place avec son frère pour devenir la fille sans amis, plongée dans l’art et aux croyances assez étranges. J’ai mieux compris son comportement d’avant, j’avais plus de peine pour elle et je me suis prise d’affection pour son personnage et sa motivation pour faire cette sculpture de pierre.


On rencontre aussi d’autres personnages au cours des pages : Brian, Guillermo, Oscar. Tous ont un rôle très important. 


Et surtout, j’ai adoré découvrir les liens entre le passé et le présent. On comprend au fil des pages ce qui s’est passé, ce qui a détruit nos jumeaux, leurs secrets. Quelle claque.


Le seul point négatif que je trouve dans ce roman, ce sont les chapitres. En fait, y en a pas. On change de points de vue entre Noah à 13 ans et Jude à 16 ans, mais à chaque fois il y a entre 40 et 150 pages à lire avant de changer de personnage. Disons que c’est parfois un peu rageant de ne pas pouvoir s’arrêter à la fin d’un chapitre. Mais j’imagine que c’est le style de l’autrice. Après cela ne m'a pas empêché d’adorer ce que je lisais, mais je pense que pour certaines personnes le fait qu’il y est peu de chapitres peut déstabiliser.


En conclusion, un roman au style d’écriture particulier qui m’a complètement envoûté. Des personnages brisés et pris dans leurs mensonges, dont on comprend l’histoire au fil de l’histoire divisée entre le point de vue de Noah à 13 ans et de Jude à 16 ans. Attention juste au fait que les chapitres sont très longs, genre extrêmement longs (jusqu’à 150 pages).


mardi 28 septembre 2021

Ma raison d'espérer (tome 2) - Rebecca Donovan

 Ma raison d’espérer 
(tome 2)

(conseil : ne pas lire si vous n’avez pas lu Ma raison de vivre)

Informations :

Autrice : Rebecca Donovan

Editeur : Pocket Jeunesse

Prix : 18,90€ / 8,40€ 

Nombre de pages : 624

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours


Résumé :

Et si le secret d'Emma en cachait bien d'autres ?

" Tu es le sens de ma vie, la raison de chacun de mes actes. Et je ne changerais ça pour rien au monde. "

Emma réapprend doucement à vivre aux côtés d'Evan et de Sara. Hantée par des cauchemars terribles, elle décide de donner une seconde chance à sa mère, qui l'a abandonnée, espérant ainsi trouver un sens à sa souffrance. Mais elle doit aussi affronter le regard des autres : ceux qui s'en veulent de ne pas l'avoir soutenue, ceux qui la jugent et ceux qui, surgissant de son passé, ont encore bien des révélations à faire sur sa vie d'avant...


Notes :

Originalité : 2/5

Addiction : 3/5

Personnages : 2/5

Plume de l’autrice : 4/5 


Mon avis :

Dans cette suite, on retrouve nos personnages six mois après le terrible événement qui est arrivé à Emma…


Emma fait encore face à de nombreux cauchemars de cette nuit où elle a failli mourir à cause de la folie de sa tante. Depuis, elle vit chez sa meilleure amie Sara. Mais Emma prend une décision qui surprend tout son entourage : elle décide d’aller vivre chez sa mère. 


Cette dernière est complètement absente de sa vie depuis plus de quatre ans. Après la mort du père de Emma, sa mère n’était pas du tout en capacité de s’occuper de sa fille (elle était complètement alcoolique et irresponsable) et l’enfant a été placée chez son oncle et sa tante. La suite, on la connaît.


Pourtant, Emma veut tenter de renouer avec sa mère malgré toutes ces années de séparation.


Emma doit aussi s’habituer au mode de vie de sa mère. En effet, cette dernière a une certaine tendance à ramener des hommes chez elle. Jusqu’à CE garçon qui lui plaît réellement et qu’elle veut garder dans sa vie. Emma fait donc la connaissance du nouveau petit ami de sa mère, Jonathan. En plus d’être super mignon, d’être très jeune, une affinité se crée rapidement entre lui et Emma : les deux ont en commun d’être traumatisés par des passés douloureux.


Autant dans le premier tome j’ai facilement réussi à me faire au côté cliché, autant dans la suite cela m’a fait grincer des dents. J’ai horreur des triangles amoureux. 


Comme on peut s’en douter, le personnage de Jonathan est la nouvelle intrigue de l’histoire. Là où Emma ne se confie pas à son petit-copain et à sa meilleure amie sur ses cauchemars récurrents et sur le problème d’alcoolisme de sa mère, elle partage tout avec ce nouvel inconnu. 

Et mon dieu que je le déteste, ce Jonathan. Dès sa première apparition il m’a énervée, et à aucun moment je n’ai réussi à l’apprécier.


Sérieusement, quand on voit qu’elle a un garçon aussi attentionné, patient, mignon que Evan, quel intérêt de se confier à Jonathan ? Non parce que moi la seule chose que je ressentais c’était une envie de meurtre envers le petit-ami de la mère d’Emma, une claque pour remettre la jeune fille dans le droit chemin et un câlin pour Evan qui essaie d’être le plus parfait possible mais qui est complètement ignoré.


En conséquence, Emma qui m’a plutôt touchée dans le tome précédent, m’a ici fait rager par ses actions. Enfin je sais pas, elle pourrait peut être apprendre de ses erreurs et se dire que tenir ses amis les plus proches à l’écart de ce qu’elle vit ce n’est pas la solution la plus saine ?

En fin de compte j’ai l’impression qu’il ne se passe pas tant de choses que cela dans ce tome. On tourne en rond entre des disputes entre Emma et sa mère, des confessions entre Emma et Jonathan, des non-dits de Emma envers Sara et Evan. 


On voit très peu Sara et Evan (en même temps on a l’impression qu’Emma fait tout pour les éviter), alors que ce sont deux personnages que j’adore.


Après, heureusement la plume de l’autrice se lit toujours aussi facilement. Les six cents pages se tournent sans problème, bien que j’ai plus d’une fois fermé le livre pour faire baisser ma colère envers Emma et ses décisions. 


J’espère que dans le dernier tome, notre protagoniste sera enfin plus réfléchie et arrêtera de prendre des décisions idiotes qui compliquent plus sa vie qu’autre chose. Parce que bon, certes elle n’a pas une vie facile, mais quand elle peut arranger les choses on a l’impression qu’elle fait tout pour obtenir l’effet contraire… Genre elle ne veut surtout pas être heureuse.


En conclusion, un second tome qui m’a irritée à cause du triangle amoureux que je trouve plus que rageant. Une héroïne qui a certes vécu des choses horribles, mais qui ne peut s’empêcher de prendre les pires décisions pour empirer encore plus sa vie. Mais heureusement l’histoire se lit sans prise de tête.


mardi 21 septembre 2021

Nymphéas noirs - Michel Bussi

 Nymphéas noirs



Informations :

Auteur : Michel Bussi

Editeur : presse de la cité / pocket 

Prix : 22,50€ / 7,95€

Nombre de pages : 490

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 4 jours


Résumé :

Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes... Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l'une, les yeux couleur nymphéa, rêve d'amour et d'évasion ; l'autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d'un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé... 


Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 4,5/5

Personnages : 3/5

Plume de l’auteur : 4/5 


Mon avis :

Ce genre de roman n’est jamais de ceux qui m’attirent le plus dans ma pile à lire, et pourtant à chaque fois que je lis à Bussi je suis agréablement surprise.


Au début j’ai été un peu perdue. On nous présente l’histoire comme étant un meurtre, mêlant trois femmes d’âges différents dont une seule d’entre elles peut s’échapper. Je ne comprenais pas trop à quoi correspondait cette présentation, et finalement c’est quelque chose qu’on ne découvre qu’à la fin.


Mais avant d’en arriver à la fin, il faut commencer au début (en général c’est mieux pour lire). La narratrice se présente : c’est une des trois femmes dont on parle, c’est la plus vieille et la plus discrète. Elle est comme une petite souris: elle est partout, entend tout, voit tout, sans que personne ne s’intéresse à elle. C’est donc elle qui va nous raconter cette enquête.


On se trouve dans le petit village de Giverny qui a été le lieu de vie de Claude Monet où il a peint ses centaines de tableaux sur les nénuphars (les nymphéas) pendant près de trente ans (un peu fou quand même).


Sauf qu’un cadavre est retrouvé dans le ruisseau qui alimente les jardins de Monet. C’est le corps de l’ophtalmologue du village : Jérôme Morval. Les policiers sur place sont formels : c’est un meurtre. 


Commence alors une enquête menée par un duo particulier : Laurenç Sérénac, inspecteur qui vient d’Albi, passionné de peinture, et son coéquipier Sylvio Bénavides dont la femme va bientôt accoucher.

Trois hypothèses sont émises par Sylvio : soit le meurtre a un rapport avec les maîtresses de Morval (ou des maris de ces femmes), soit il peut être rattaché à un enfant (on a retrouvé une carte d’anniversaire apparemment destiné à un enfant de onze ans, or Morval n’a pas d’enfant reconnu, mais peut être avait-il mis une de ses maîtresses en cloque…), ou alors cela tourne autour de la peinture (Morval recherchait à tout prix un tableau des Nymphéas de Monnet).

Mais Sérénac est buté sur une seule piste qu’il ne veut pas lâcher : le tueur c’est le mari d’une des maîtresses de Morval (une enveloppe a été envoyée à la police avec plusieurs photos où on voit à chaque fois Morval avec une de ses maîtresses) : la jolie et très aimée maîtresse du village Stéphanie Dupain. 


Et en même temps, on suit des enfants du village, enfin surtout Fanette, une jeune fille de bientôt onze ans qui adore la peinture. Elle est extrêmement douée, et grâce au peintre américain James elle s’améliore avec l’espoir de remporter un concours international.


Fanette est très proche de Paul à qui elle répète qu’ils se marieront. Et elle est très embêtée par des autres enfants qui la suivent toujours : Camille qui sait toujours tout, Mary qui fait que pleurnicher et Vincent qui est un pot de colle.


On alterne tout le roman entre l’enquête policière de Sylvio et Laurenç, la vie de Fanette et le point de vue de la narratrice qui suit tout cela discrètement.


J’ai rapidement été prise dans l’intrigue. J’avais très envie de savoir ce qui était arrivé à Jérôme Morval : qui a pu le tué ? Pourquoi ? A qui était destiné cette carte d’anniversaire ? … J’ai passé mon temps à émettre des hypothèses (une d’elle était juste j’étais très fière de moi). Et je ne m’attendais absolument pas à ces révélations à la fin : je fus tellement surprise quand j’ai enfin su le pourquoi du comment. 


On se rend compte de l’ingéniosité de l’auteur, sa facilité à tout nous mettre sous les yeux depuis le début sans qu’on s’en rende compte. Ma réaction à la fin du roman peut se résumer à : « mais nooooon ». Tout devient plus clair quand on comprend. Parce que avant cela, on est perdu, on se sent comme les inspecteurs avec cette idée qu’il y a bien un souci quelque part, un élément qui doit manquer pour tout résoudre mais on ne trouve pas quoi.

Ce n’est pas le style de roman dans lequel on s’attache aux personnages. Surtout que tous paraissent suspects ( le coupable est toujours dans les personnages rencontrés au fil de la lecture)… On ne peut s’arrêter de douter d’un d’eux, de ses paroles, de ses actes… Mais en même temps je les ai bien aimés, surtout les deux inspecteurs qui forment un duo particulier.


Ce qui est très original dans cette lecture, c’est que c’est mélangé à l’univers de la peinture impressionniste. Tout est rattaché au peintre Claude Monet. On apprend énormément de choses sur lui, ses œuvres, sa vie, les théories qui tournent autour de lui… J’ai trouvé cela tellement intéressant à apprendre. En plus, ce roman m’a donné très envie d’aller à Giverny : tous les éléments décrits dans le livre existent réellement. Et les jardins de Monet ont l’air tellement magnifiques…


En conclusion, une enquête policière qui m’a complètement prise dans l’intrigue, et qui m’a mise sur le cul quand les révélations finales ont eu lieu. J’ai adoré ma lecture et ai passé un très bon moment avec tous les personnages.


lundi 20 septembre 2021

tag musiques

tag musiques 



 Il y a quelques semaines, @_les_livres_de_maelle_ m'a identifiée pour un tag. Je reviens donc pour donner mes réponses ☺️


⭐J'irai où tu iras : votre auteur/autrice chouchou
✨ Clairement Anne Laure Bondoux, ses romans sont si incroyables

⭐Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai : votre plus gros coup de coeur
✨ C'est difficile, mais quand j'ai lu le 2nd tome de La passe miroir j'étais en mode "waaw ok c'est possible d'être amoureuse d'un livre"

⭐Tu m'oublieras : une intense déception
✨ Heureusement il n'y en a pas beaucoup, mais je pense notamment à "promise" que je pensais adorer et que j'ai finalement abandonné

⭐Relax, Take it easy : une lecture qui vous a offert une vraie parenthèse de détente
✨Je dirais "la grâce du dindon déplumé" qui fut une lecture toute légère

⭐Foule sentimentale : ta plus belle histoire d'amour issue d'un livre
✨Je suis fan de bien trop de couples de livres, alors parmi tous mes préférés je dirais Arin et Kestrel dans The curse

⭐Voyage voyage : un univers livresque que vous aimeriez visiter
✨Same, beaucoup trop de choix possibles, mais pourquoi pas Les cités perdues (si en plus ça me permet de rencontrer Keefe🙄)

⭐Tous les cris les SOS : un livre qui transmet un/des message(s) important(s)
✨Le roman "wonder" transmet un très beau message sur la différence, le regard des autres et l'acceptation de soi (et je trouve le film encore plus merveilleux)

⭐I will survive : la taille de votre PAL
✨difficile à dire je n'ai pas ma bibliothèque sous mes yeux pour compte mais elle doit facilement dépasser les 60 romans 😬

jeudi 16 septembre 2021

Ces personnages secondaires que je préfère aux principaux

Ces personnages secondaires que je préfère aux principaux




Il y a toujours dans les romans des personnages secondaires plus ou moins présents. Et il arrive que certains de ces personnages me plaisent plus que ceux mis en avant...

Voici une petite sélection :

KENJI (insaisissable) : sérieusement, ce personnage est tellement drôle. Il rend chaque situation plus amusante. Sans lui, j'aurais sûrement pas aimé cette saga !

ARCHIBALD (la passe miroir) : avec son caractère particulier, il rajoute un petit quelque chose à l'histoire qui me rend encore plus fan du Pôle

NIKOLAI (Grisha) : en plus d'être extrêmement beau, il a ces répliques parfaites qui permettent de remonter l'estime que j'ai pour cette trilogie

BAILEY (Nos faces cachées) : il est si touchant et donne une belle leçon à tous les lecteurs

FINNICK (hunger games) : clairement le meilleur personnage de cette saga. Il aurait mérité d'apparaître dès le tome 1.

Je vous jure que j'ai essayé de chercher des personnages féminins, mais celles que je préfère sont toujours les héroïnes de l'histoire 😅

tag pseudo bookstagram

 tag pseudo bookstagram



salut ! Je reviens pour faire un petit jeu vu sur le compte bookstagram de @envoleelivresque 🙃

Le but est simple : associer chaque lettre de notre pseudo à un livre qui commence par la même lettre afin d'obtenir un acrostiche ;
C'est parti !

E - Ellana et le pacte des marchombres (Pierre Bottero)

M - Mille baisers pour un garçon (Tillie Cole)

E - Everything everything (Nicola Yoon)

L - Lady Helen (Alison Goodman)

I - Inséparables (Sarah Crossan)

V - Vampire Academy (Richelle Mead)

R - Rêver (Franck Thilliez)

E - Eleanor and Park (Rainbow Rowell)

S - Songe à la douceur (Clémentine Beauvais)

Bon mon pseudo n'étant pas très long ce n'était pas compliqué à faire 😌

tag bookstagram

tag bookstagram



 J'ai vu ce tag sur le compte bookstagram de @lesaffairesdelouise qu'elle a elle même créé et j'avais très envie de le reprendre donc voilà :


Coup de coeur ❤️ celui qui mérite sa hype
Tous nos jours parfaits qui est... Parfait

Unpopular opinion 💔 celui qui t'a déçu
La saga La sélection, je pense que je l'ai lu trop tard, je ne correspondais plus au public visé

PAL 📚 celui qui attend son tour
Très clairement Le faiseur de rêves que je dois très vite lire 😍

Wishlist ✨ celui qui va te faire craquer
Y en a tellement... Mais sans aucun doute Jamais plus ou encore La maison au milieu de la mer céruleenne 👀

Bookunhaul 💶 celui que tu ne vas pas acheter
C'est compliqué à dire car je craque facilement, mais disons la suite de La voleuse de secrets que je n'avais pas aimé

Reco 📖 celui qui n'est pas assez connu
Beaucoup de romans méritent d'être + mis en avant. Pour n'en citer qu'un je dirais Jamais deux sans toi de Jojo Moyes !

La fille qui ne croyait pas aux miracles - Wendy Wunder

 La fille qui ne croyait pas aux miracles


informations :

Autrice : Wendy Wunder

Editeur : hachette roman / le livre de poche

Prix : 16€ / 6,90€

Nombre de pages : 385

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :

Cameron a 17 ans. Atteinte d'un cancer, elle est persuadée qu'elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l'embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Cameron ne croit pas plus à une possible rémission qu'aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d'événements inhabituels : les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l'Atlantique et Cameron retrouve une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir... Aidée par Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l'amour, et même... aux miracles.


Notes :

Originalité : 1/5

Addiction : 4/5

Personnages : 3/5

Plume de l’autrice : 3,5/5


Mon avis :

La fille qui ne croyait pas aux miracles fut une lecture agréable mais pas marquante.


On fait la connaissance de Campbell, jeune adolescente de dix-sept ans qui se sait condamnée d’un cancer. Elle vit avec sa belle et sa demi-sœur Perry en Floride.

Cam est une personne très rationnelle : elle ne croit qu'aux choses scientifiquement prouvées, et donc elle ne croit absolument pas aux miracles.

Mais quand sa mère lui propose un séjour le temps de l’été dans une ville qui aurait apparemment des vertus magiques pouvant améliorer sa santé, Cam accepte, plus pour faire plaisir à sa mère et à sa sœur que pour elle.

Depuis que le docteur lui a dit qu’il n’y avait plus grand chose à faire pour elle, elle tente d’accepter sa mort proche et refuse de perdre son temps à essayer encore et encore des traitements qui ne feront que l’affaiblir.


Son objectif désormais est de cocher toutes les choses à faire avant de mourir. En effet, lors d’un camp d’été avec sa meilleure amie Lily (aussi atteinte d’un cancer), elles ont chacune rédigé une liste de ce qu’elles doivent absolument faire. Celle de Campbell se compose d’objectifs lui permettant de vivre une vie d’ado la plus simple possible : coucher avec un mec lors d’une fête bien arrosée, avoir le cœur brisé, détruire les rêves de sa petite sœur,...


Alors, le lendemain de la proposition de sa mère, le petit trio part dans la nouvelle voiture de Cam, avec leur remorque remplie d’affaires au dos. Sur le chemin, elles s’arrêtent voir Lily, leur grand-mère, et enfin elles arrivent dans cette fameuse ville miraculeuse…

Et l’un des premiers miracles est la rencontre d’Asher, jeune garçon qui est né et a toujours vécu ici, et qui leur propose de les héberger dans l’ancienne maison de son grand-père.

D’autres choses se passent dans cette ville, mais c’est à se demander s' il y a une explication logique ou si les miracles arrivent vraiment…


Les romans sur la maladie sont monnaie courante. Pourtant, j’apprécie toujours lire ces histoires qui brisent le cœur de s’imaginer ce que doivent vivre ces personnes dont le destin est déjà scellé… 


Mais là où certains romans sur ce sujet arrivent à se démarquer, je trouve que La fille qui ne croyait pas aux miracles reste malheureusement très basique. On a une jeune fille qui sait qu’elle va mourir, et qui a une liste de choses à accomplir avant. J’aurais aimé un peu plus de matière que cela. 


Le roman ne comporte pas beaucoup d’action. Peut-être est-ce fait pour que ce soit plutôt réaliste, mais cela manque d’un peu de peps, d’intrigue. On n’a pas le sentiment que le personnage principal vive beaucoup de choses dans cette ville.


En parlant de personnages, je suis assez mitigée dessus. Je les ai tous appréciés, mais sans plus, il manquait quelque chose. Déjà, le point de vue à la troisième personne est assez perturbant dans ce type de roman et met de la distance avec le lecteur. Je ne me suis pas sentie très proche de Campbell. J’ai bien aimé ses répliques, sa façon de voir les choses et son côté maladroit pour ce qu’elle entreprend, mais je ne me suis pas attachée à elle. Je la trouve parfois trop fataliste, il est souvent répété qu’elle se fiche des choses parce qu’elle va de toute façon mourir. Mais peut être que c’est justement fait exprès parce que c’est son caractère et que le fait de penser ça lui permet de mieux accepter la suite.


Pareil pour Asher. On ne le voit pas tant que cela, et surtout j’ai eu le sentiment de ne pas apprendre à le connaître.


Le personnage que j’ai préféré reste Perry, la demi-soeur de Cam. C’est une jeune fille qui fait preuve de tant de bonne volonté et de sacrifice envers sa sœur. Elle est adorable.


La grand-mère aussi paraît géniale avec un caractère de cochon, mais malheureusement on ne la voit pas beaucoup.


Le livre est très rapide à lire. La description n’est pas au cœur de l’histoire, on a plutôt des dialogues et la vision des choses de Cam. Les chapitres s’enchaînent donc sans difficulté, mais avec cette impression qu’il ne se passe pas grand chose.


Pour autant, ce fut une lecture douce, agréable qui m’a fait passer un bon moment. J’ai aimé avoir des passages amusants et d’autres plus tristes. Je trouve que c’est le type de lecture parfait pour l’été car elle est sans prise de tête, se déroule durant les vacances et en plus le format poche est facilement transportable dans un petit sac !


En conclusion, un livre qui se dévore rapidement sur une jeune fille condamnée par un cancer mais qui va vivre un été particulier dans une ville connue pour ses miracles. Mais une histoire qui est assez peu originale et qui manque de profondeur.