Ma raison de vivre (tome 1) - Rebecca Donovan

 Ma raison de vivre (tome 1)

Informations :

Autrice : Rebecca Donovan

Editeur : pocket jeunesse

Prix : 18,90€ / 8,40€

Nombre de pages : 550

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours

Résumé :

Quand l'espoir ne tient qu'à un fil, l'amour est un miracle.

– Et si je ne veux pas être ami avec toi ?

– Alors nous ne serons pas amis.

– Et si j'ai envie d'être plus qu'un ami ?

– Alors nous ne serons rien du tout.

Emma a tout fait pour empêcher Evan d'entrer dans sa vie. Non pas parce qu'il la laisse indifférente, bien au contraire, mais parce que personne ne doit savoir. Savoir qui elle est vraiment, quelle est son histoire et, surtout, ce qui l'attend tous les soirs quand elle rentre chez elle..

Notes :

Originalité : 3/5

Addiction : 4/5

Personnages : 4/5

Plume de l’autrice : 3,5/5

Mon avis :

Avant toute chose, il faut savoir que ce roman traite de sujets forts dont la maltraitance. Donc ne vous lancez pas dedans si c’est un sujet qui peut vous choquer.

Emma, de son vrai nom Emily, n’a pas une vie facile. Son père est mort quand elle était très jeune, sa mère ne pouvait plus s’occuper d’elle, c’est donc son oncle et sa tante qui l’élèvent depuis quelques années.

Déjà, ce n’est pas une vie très joyeuse. Mais malheureusement cela ne s’arrête pas là… Sa tante est un monstre. Elle l’insulte, la frappe, la bat dès que l’envie lui chante. Son oncle préfère faire comme s’il ne voyait rien. Emma vit donc dans le même foyer que son bourreau. Si elle ne fait pas le ménage comme il le faut, si elle dit quelque chose qui ne plait pas, si elle ose avoir une vie sociale, elle le paye fort.

Et malgré ce calvaire, Emma reste forte car elle ne veut pas priver ses deux petits cousins de leur mère… Pour supporter tout cela, elle se plonge corps et âme dans ses cours et dans le sport. Son objectif est d’arriver à la fin du lycée pour enfin entrer à l’université et quitter cet enfer.

Emma ne laisse personne l’approcher en dehors de sa meilleure amie Sara. Sara connaît la situation d’Emma bien que cette dernière ne lui raconte pas tout, a tendance à minimiser ce qui lui arrive voire à mentir sur la source de ses blessures.

Sauf qu’un jour, un nouveau garçon débarque à l’école : Evan. Il tente d’approcher Emma, et bien qu’elle se montre exécrable pour le faire fuir, il s’accroche et veut absolument apprendre à la connaître.

Emma finit par s’attacher à ce garçon adorable, mais comment l’inclure à sa vie sans lui montrer ce à quoi sa vie ressemble vraiment ?

Bon, ne nous le cachons pas : cette histoire est assez clichée. Il faut s’y attendre. La fille seule dans son coin et le beau garçon populaire qui s’intéresse à elle. Mais en même temps, l’histoire est très prenante.

Déjà, la situation d’Emma ne peut que nous toucher. Elle vit un enfer, on redoute chaque passage dans lequel sa tante apparaît. Cette dernière est cruelle, ne supporte pas que sa nièce vive dans sa maison et lui fait payer très cher. Pourtant Emma se montre si conciliante, elle se fait toute petite, fait toutes les tâches ménagères de la maison. 

Et puis Evan est un garçon adorable. Si attentionné, si prévoyant, si attachant. On a tous envie d’un Evan dans notre vie. Malgré toutes les tentatives d’Emma pour le repousser d’elle, il se montre persistant et n’abandonne pas. 

On a aussi Sara, la meilleure amie d’Emma qui est un amour. En dehors du fait que je ne comprenne pas qu’elle n’ait jamais craqué et raconté ce que sa meilleure amie vit pour la sortir de là (évidemment elle veut le faire mais Emma la supplie de ne rien dire), elle se montre tellement présente. Elle est prête à tout pour aider Emma, et est si heureuse de l’arrivée d’Evan dans la vie de son amie.

Les personnages principaux sont donc un gros point fort de l’histoire. Mais le roman fait lever plus d’une fois les yeux au ciel. On a le droit aux sorties tous les week-ends, le garçon super riche avec la fille pauvre, la jalousie avec une tierce personne...

Après toute cette histoire d’amour clichée ne dérange pas forcément. Surtout que bien que Evan et Emma se sortent des répliques assez cul-cul la praline, leur relation change de pas mal de romances. Notamment par le fait que bien qu’ils se tournent autour, ils ne se mettent pas ensemble au bout d'à peine cent pages. Et cela fait du bien parfois de ne pas avoir le sentiment de faire face à une histoire d’amour bâclée trop vite.

De plus, le style d’écriture rend le roman très fluide. Malgré ses plus de cinq cents pages, le roman est écrit gros et avec une écriture légère. On ne se perd pas en description, ce sont surtout des dialogues, des passages entre les personnages. Rien de très original, mais l’histoire se dévore en très peu de temps. 

En conclusion, une romance assez clichée sur les bords, mais qui se lit rapidement avec des personnages touchants : une Emma qui vit dans la maison dans l’enfer, et un Evan d’une gentillesse sans limites.