Ellana et le pacte des marchombres (saga intégrale, SANS SPOIL) - Pierre Bottero

 Ellana et le pacte des marchombres (toute la saga)

(sans spoil)

informations :

Auteur : Pierre Bottero 

Editeur : Rageot

Genre : fantastique / fantaisy

Prix : en moyenne 8,70€ pour les poches, 18€ pour les grands formats

Nombre de pages : en moyenne 500 

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 1 semaine et demi pour toute la saga

Résumé du tome 1 :

Seule survivante d’un groupe de pionniers après l’attaque de Raïs, au nord de l’Empire, une fillette est recueillie par le peuple des Petits. Elle grandit dans la Forêt Maison à l’écart des hommes et décide, à l’adolescence, de partir en quête de ses origines. Sous le nom d’Ellana, elle croise le plus grand des marchombres, le maître Jilano Alhuïn, qui l’initie aux secrets de sa guilde. Son apprentissage est semé d’embûches, de rencontres et d’inimitiés. Au terme d’un voyage jusqu’au Rentaï avec Nillem, autre élève marchombre, Ellana reçoit la Greffe et l’héritage marchombre. Mais des mercenaires du Chaos la traquent…

Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages :5/5

Plume de l’auteur : 5/5

Univers : 5/5

Globale : 5/5 COUP DE COEUR

Mon avis :

Il faut savoir que le premier tome de la saga Ellana m’a été offert en 2017, c'est-à-dire qu’il traîne dans ma pile à lire depuis cinq ans. Cinq ans que je refuse de le lire parce que je n’étais pas sûre que ça me plaise, j’avais peur que ce soit trop jeunesse. Mais quelle erreur d’avoir attendu autant de temps, parce que cette saga était incroyable.

Le plus gros souci que j’ai eu, c’est de ne pas avoir lu la saga Ewilan avant, et forcément il me manquait beaucoup d’éléments sur l’univers, même si ce n’est pas impossible à suivre et à comprendre. Heureusement que mon amie @mlleselivre avec qui je faisais une lecture commune répondait à mes questions de temps à autre !

Notre jeune protagoniste sillonnait les contrées de Gwendalavir avec ses parents dans un convoi de caravanes quand ils ont été attaqués par des Raïs. La mère de l’enfant l’a cachée dans une trappe d’une des caravanes pour la sauver. Elle sera retrouvée plusieurs jours plus tard par deux étrangers bonhommes, Oukilip et Poulipip, des Petits. Renommée Ipui par ces derniers, elle va grandir au sein d’un peuple étrange, dans une forêt, où elle est la seule humaine. Jusqu’au jour où des pilleurs volent le joyau du peuple des Petits. C’est Ipui qui va permettre de récupérer ce bien.

A partir de ce jour, une envie de découvrir les autres humains grandit en Ipui. Une fois grande, vers treize ans, elle prend la décision de quitter les Petits pour partir à la découverte du monde.

Au fil d’aventures, celle qui se changera de prénom pour Ellana, elle rencontrera diverses personnes marquantes, dont Jilano, un marchombre, qui va lui permettre de trouver la voie pour devenir Libre.

On rencontre dès le début une héroïne forte. Genre vraiment badasse de chez badasse. J’ai rarement vu des personnages principaux aussi incroyables dès le début de l’histoire. En général, ils évoluent au fil du roman. C’est le cas aussi, Ellana évolue énormément, mais dès le début elle n’a peur de rien et est impressionnante. J’ai adoré ce personnage que j’ai trouvé tellement inspirant. 

A treize ans, elle ne se laisse déjà pas marcher sur les pieds et sait montrer que même si elle est jeune, elle peut être effrayante.

Au cours d’un voyage qu’elle a entrepris avec des caravanes dans l’objectif de retrouver le lieu où s’est passée l’attaque de Raïs qui a tué ses parents, elle rencontre Sayanel, un marchombre qu’elle admire pour sa liberté. Son objectif se définit : elle aussi ne veut dépendre de personne.

Et c’est grâce à Sayanel qu’Ellana va faire la rencontre de Jilano qui va bouleverser sa vie. Jilano est un marchombre qui va la choisir pour être son apprentie. Elle lui donne trois ans de sa vie pendant lesquels il va lui permettre de devenir une marchombre. 

Qu’est ce que j'ai aimé Jilano. C’est un modèle de sagesse, de force, d’humilité. Il va apprendre à Ellana à voir ses propres faiblesses, se surpasser mais sans se croire invincible. 

Le binôme qu’Ellana et lui forme est incroyable. Ils étaient faits pour se rencontrer, pour être maître et apprenti. 

On a énormément de personnages secondaires, et beaucoup ont une place très importante dans l’histoire d’Ellana. Ce serait trop long de tous les citer. Parmi les plus présents on a Sayanel et son apprenti Nillem. 

J’ai eu du mal avec Nillem, car dès le début on sent qu’il va probablement se passer quelque chose entre lui et Ellana, mais le problème c’est que clairement il n’est pas fait pour être avec elle. Certes il est doué, courageux et impressionnant, mais il  lui manque une sorte d’humilité qui fait qu’il n’arrive pas à la cheville d’Ellana. C’est pour ça que la romance est très peu présente dans la saga, Ellana n’a besoin de personne, elle se suffit à elle-même et ne souhaite dépendre de personne. 

Les gros autres personnages qui prennent beaucoup de place arrivent au tome 3 pour le plus grand plaisir des lecteurs d’Ewilan. En effet, on fait un gros bond dans le temps et on retrouve notre protagoniste Ellana à la fin de ses aventures avec Ewilan, Salim et Edwin. J’ai adoré ces nouveaux personnages, me donnant un peu envie de découvrir les aventures d’Ewilan même si je ne sais pas encore si je me lancerais. 

L’aventure est tout le temps présente et prenante. Je ne me suis ennuyée à aucun moment, même dans le dernier tome qui est un petit pavé quand même. J’avais toujours envie de savoir la suite, il y avait pleins de retournements de situation rendant l’histoire haletante. Les chapitres courts aidaient à ce rythme. 

Ma vision d’une saga très jeunesse a très vite été démentie, en effet il y a beaucoup de violence à laquelle je ne m’attendais pas. Cela a rendu l’histoire encore plus attrayante, car on a affaire à de vrais méchants et à une vraie héroïne badasse qui se bat. C’était d’ailleurs assez contradictoire avec la plume de l’auteur, qui bien que très agréable à lire, est assez simple et participe donc au début à donner ce sentiment de roman jeunesse.

En conclusion, une saga que j’ai longtemps repoussée par peur du côté trop jeunesse, mais finalement quelle découverte incroyable. Une protagoniste incroyable, des personnages secondaires tous aussi intéressants les uns que les autres, une histoire avec pleins de rebondissements, et pas du tout ce ressenti de livre trop jeunesse. J’ai adoré du début à la fin et j’ai été très triste de quitter cet univers.

Origine (T1 - étoile noire) - Jennifer L. Armentrout

 Origine T1 - étoile noire 

/!/ risque de spoil de la saga Lux

informations :

Auteur : Jennifer L. Armentrout

Editeur : J’ai lu

Genre : fantastique

Prix : 13,90€

Nombre de pages : 440

Existe en format poche ? : non (c’est déjà un format semi-poche)

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours

Résumé :

Quatre ans se sont écoulés depuis l'invasion extraterrestre. À l'âge de 17 ans, Evie Dasher n'en a que peu de souvenirs. Lorsqu'elle décide de se rendre en cachette dans une boîte de nuit connue pour être l'un des rares lieux où il est encore possible de côtoyer les Luxens survivants, la soirée ne se déroule pas tout à fait comme prévu. Quand les choses tournent mal, elle fait la connaissance de Luc, un jeune homme beaucoup trop beau pour être humain. De plus en plus attirée par celui qu'elle prend pour un Luxen, Evie découvre un monde insoupçonné qui remet en question tout ce qu'elle pensait savoir. Un monde composé d'êtres aussi lumineux que ténébreux...

Notes :

Originalité : 1/5

Addiction : 5/5

Personnages : 4/5

Plume de l’auteur : 4/5

Univers : 3,5/5

Globale : 4/5

Mon avis :

J'ai repoussé ma lecture de ce premier tome spin-off de la saga Lux pendant plusieurs mois. En effet, j'avais bien aimé les deux premiers tomes de Lux, je les avais même dévorés, mais par la suite je trouvais que ça tournait en rond et ça a fini par m'ennuyer.

Alors il a fallu que je trouve la motivation pour revenir dans cet univers. D'autant plus que ce spin-off est centré sur Luc, un personnage qu'on voit beaucoup dans Lux mais je trouvais vraiment trop bizarre, voire dérangeant. Bon, il est clairement chelou, mais finalement je l'aime bien.

Cela se passe quatre ans après la fin de Lux où tous les humains avaient découvert l'existence de cette espèce d'extraterrestres, et malgré les morts et la destruction par des Luxiens qui souhaitaient prendre le contrôle de la terre, cette population a plus ou moins été acceptée dans la société.

Evie se rend en boîte de nuit avec sa meilleure amie qui veut lui présenter une fille qu'elle aime bien. Mais cette boîte de nuit est connue pour accueillir des humains et des luxiens. Elle finit malencontreusement par se retrouver face à un luxien arrogant, sûr de lui et trop bizarre : Luc. 

Sauf que ce n'est pas la seule fois qu'elle le croise au grand désespoir d'Evie , et elle finit petit à petit par découvrir des choses sur elle, sa famille et les extraterrestres...

Bon, on reste dans un cliché évident. La jeune humaine inoffensive qui intéresse la créature surpuissante au physique irréaliste et à l'arrogance surdimensionnée. Mais j'ai retrouvé ce que j'avais adoré dans le premier tome de Lux : de la tension, des répliques hilarantes, un mec protecteur et une histoire addictive.

C'est loin d'être original, de plus il y a pleins de choses que j'avais deviné facilement, mais malgré ça j'ai aimé ma lecture car j'avais du mal à la lâcher.

J'ai adoré la relation entre Evie et Luc. Bon, ce dernier est un poil trop dans l'excès, et il a parfois un comportement un peu inquiétant. Mais par rapport à dans Lux, j'ai quand même fini par m'attacher à lui et à m'amuser de son côté chelou. Et j'aurais aimé qu'Evie montre parfois plus d'opposition. J'avais peur que la relation entre eux aille trop vite, mais finalement ça a ralenti et c'est tant mieux.

Les personnages secondaires sont cool aussi. Comme dans Lux, on retrouve un mélange de Luxiens, d'humains et d'origines qui cohabitent ensemble.

Par contre, je me suis rendue compte qu'il me manquait beaucoup d'informations de Lux. Des personnages et des événements étaient rappelés sans que je me souvienne qui ils étaient ou ce qu'il s'était passé. C'était un petit embêtant.

L'écriture est fluide, simple et les pages se tournent sans modération.

J'espère juste que je ne vais pas avoir le même ascenseur émotionnel que pour Lux avec un début hyper prometteur, et une suite qui ne casse pas des briques.

Five feet apart - Rachael Lippincott

 Five feet apart

informations :

Auteurs : Rachael Lippincott, Mikki Daughtry, Tobias Iaconis

Editeur : albin michel / le livre de poche

Genre : romance, maladie

Prix : 16,90€ / 6,90€

Nombre de pages : 310

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 

Résumé :

Nous avons besoin de toucher ceux que nous aimons presque autant que de respirer. Je n'avais jamais mesuré l'importance de ce contact, de son contact... avant d'en être privée. Depuis son plus jeune âge, Stella a l'habitude de tout contrôler. Surtout à l'hôpital, où ses poumons défaillants l'envoient régulièrement. Traitement, régime, suivi médical, rien n'échappe à son organisation. Tout l'inverse de Will qui n'attend qu'une chose : avoir dix-huit ans, sortir d'ici et vivre enfin.

Ils n'ont rien en commun, en dehors de leur maladie, celle-là même qui leur impose une distance de trois pas à tout instant. Peut-on vraiment aimer quelqu'un sans jamais l'approcher ?

Notes :

Originalité : 2/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume des auteurs : 4/5

Globale : 4/5

Mon avis :

Five feet apart est un petit roman d’à peine 300 pages mais qui fait son effet.

Le thème principal est la mucoviscidose, une maladie génétique où les poumons sécrètent trop de mucus. Bon, encore un livre sur la maladie. C’est vrai qu’il en existe pléthore, c’est dans la même veine que Nos étoiles contraires ou everything everything, mais ça ne m’empêche pas de surkiffer à chaque fois ces histoires tristes à en pleurer où nos protagonistes n’ont pas une vie facile.

Ici, on rencontre Stella, une jeune fille de 17 ans atteinte de mucoviscidose qui se retrouve hospitalisée pour un mois alors qu’elle devait partir en voyage scolaire avec sa classe. Mais Stella garde le sourire et sait que malheureusement elle n’a pas le choix. Elle retrouve sur place son meilleur ami Poe, lui aussi atteint de cette maladie. Mais pour ce séjour, une nouvelle personne agaçante fait son apparition : un jeune garçon, toujours avec cette maladie, qui cherche à aller à l’encontre des règles, et cela passe notamment par le fait de ne pas suivre correctement son traitement.

Et cela a le don d’agacer Stella qui veut tout contrôler, qui ne peut supporter que ce Will ne prenne même pas la peine de suivre ce qui peut le sauver. Stella se donne donc la mission d’aider Will a prendre ses médicaments quand il le faut, et en échange elle accepte de le laisser la dessiner. Une jolie amitié non ?

Mais voilà le problème : les personnes atteintes de mucoviscidose ne peuvent pas s’approcher à plus de trois pas les uns des autres. D’autant plus que Stella est en attente pour de nouveaux poumons et que Will a une bactérie qui rend impossible le fait de se faire greffer et qu’il ne doit donc pas transmettre aux autres malades…

Ce livre est extrêmement court mais aussi extrêmement prenant. Je l’ai lu à une vitesse folle, j’avais besoin de voir cette relation naître entre Stella et Will malgré les interdits. J’ai eu énormément de peine pour ces deux adolescents à la vie pas facile, et qui en plus ne peuvent pas se permettre de tomber amoureux l’un de l’autre. Will a un côté un peu rebelle mais qui se comprend tout à fait quand on essaie de s’imaginer à la place de quelqu’un qui courre depuis son enfance d’hôpitaux en hôpitaux dans l’espoir de découvrir un traitement miracle qui ne vient pas. Stella est plus cadrée et souhaite tout bien faire, mais c’est surtout car elle a peur pour son parent, elle a peur de ce qu’ils feront si jamais elle devait mourir.

Et c’est difficile de ne pas s’attacher à eux : ils sont adorables et j’avais juste envie de leur faire un gros câlin. On n'apprend pas non plus énormément de choses sur eux, vu qu’en 300 pages forcément l’histoire est limitée. Mais le peu qu’on découvre nous fait les aimer.

J’ai aussi adoré Poe, le meilleur ami de Stella. C’est un garçon adorable qui n’ose pas s’épanouir dans une relation car il ne veut pas être un poids pour l’autre.

On suit aussi les infirmières et le docteur, ainsi que les familles et quelques amis de nos personnages. Mais c’est très limité. D’ailleurs c’est une remarque que je me suis faite : j’avais vraiment l’impression qu’en dehors de nos trois malades de mucoviscidose, l’hôpital était vide.

C’est une jolie romance qui permet de découvrir la mucoviscidose avec des personnages attachants et touchants.

Petite mention à l’adaptation cinématographique qui est incroyable. je l’ai regardée juste après avoir fini le livre et quasiment tout y est. J’ai retrouvé toutes les scènes ou presque, certaines répliques sont exactement les mêmes, j’ai ressenti les mêmes émotions, les acteurs sont parfaits,... bref une vraie réussite. J’ai d’ailleurs adoré voir à l’écran tous les dessins de Will qui sont mentionnés dans le livre.

Quoi qu'ils en disent - Noémie Dani

 Quoi qu’ils en disent

informations :

Auteur : Noemie Dani

Editeur : Hugo Roman

Genre : romance

Prix : 7,60€

Nombre de pages : 450

Existe en format poche ? : oui (mais n’existe pas en grand format)

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée

Résumé :

Louna, jeune étudiante, n'avait absolument pas prévu de passer son été à la campagne. Réviser seule dans cette grande maison familiale ? Quelle idée ! Sans compter le manque de sa meilleure amie, les insectes et... toute cette nature.

Seule âme humaine à l'horizon ? Une vieille tante qui grince autant que les portes. Puis que dire de ce voisin taciturne, peu aimable, qui a failli la renverser sur son vélo ?

Gabriel n'a pas de temps à perdre. Agriculteur, il croule sous le travail, tout en essayant de gérer au mieux sa vie personnelle. Célibataire et papa d'une petite fille de 3 ans, il n'a que faire de sa nouvelle voisine pour l'été. Trop jeune pour lui, la pétillante citadine n'a pas sa place ici.

Mais Louna s'ennuie et croise bien trop souvent le chemin de Gabriel...

Quand le désir s'en mêle, tous les éléments se déchaînent !

Est-ce que l'amour pourrait se trouver là, juste où on ne l'attend pas ?

Notes :

Originalité : 2/5

Addiction : 5/5

Personnages : 4/5

Plume de l’autrice : 4/5

Globale : 4/5

Mon avis :

J’ai acheté cette romance après avoir entendu une seule personne en parler, mais ça m’a convaincue de suite : une romance dans la campagne, qui mêle une enfant, ça me donnait beaucoup trop envie. Et j’ai accroché sans souci à cette lecture. Mais je m’attendais à un coup de cœur, alors que finalement quelques petits détails m’ont embêtée. 

Louna est une étudiante en ostéopathie, envoyée dans la maison de campagne perdue au fin fond de l’Ardèche par ses parents pour qu’elle se concentre sur des révisions d’été. En effet, à la limite au dessus de la moyenne, ses résultats ne sont pas suffisants pour son père qui souhaite la perfection, alors elle va devoir passer plusieurs semaines, seule avec comme seule connaissance dans le coin une vieille tante de tante de la famille, aigrie.

Son été a tout l’air d’une catastrophe imminente. Mais c’est sans compter l’agriculteur qui vit pas loin. Gabriel, trente ans, papa d’une jeune fille, aimable comme une porte de prison. Louna va tout faire pour se rapprocher de cet homme charismatique, et leur différence d’âge ne la dérange, quoi que les autres en disent…

Ne nous le cachons pas, le spitch est loin de jouer dans l’originalité. C’est simple, mais moi j’apprécie cela. Le côté citadine qui arrive dans la bonne campagne (française en plus, si c’est pas beau le patriotisme comme ça) avec un beau gosse pas loin qui fuit le monde comme la peste. Il y avait tout pour me plaire. Et ça m’a plu.

Déjà j’ai bien aimé Louna. Même si au départ j’ai eu peur de ce cliché de la citadine saoulée par l’air campagnard, qui ne connaît rien et qui passe son temps à se plaindre, j’ai fini par être surprise. Louna est une jeune fille de vingt ans qui doit se forcer à faire des études qu’elle déteste tout ça pour avoir l'approbation de son père. Elle est radieuse, joyeuse, drôle et déterminée. Elle sait ce qu’elle veut (oui oui c’est de Gab que je parle) et elle ne compte pas rendre les armes avant d’avoir percé la carapace de ce cœur de pierre.

Gabriel, quant à lui, a mis plus de temps pour se faire apprécier par moi-même. Mais c’est voulu. L’autrice lui a donné un caractère assez insupportable dès le début. Il rejette tout le monde, envoie bouler le peu de personnes qui lui adressent la parole. J’ai eu du mal quand c’était avec son petit frère qui se démène pourtant pour venir aider cet agriculteur débordé par les tâches malgré son propre travail à côté. Alors forcément, quand Gabriel lui parle comme à un malpropre pour une raison ou pour une autre, j’ai eu de la peine pour son petit frère.

Pourtant c’est un tout autre homme que l’on découvre quand apparaît sa fille de trois ans. Plein de sensibilité et de peurs la concernant, s’il y a bien une chose qu’il regrette c’est de ne pas pouvoir se libérer plus de temps à passer avec elle.

Il y a deux choses qui m’ont “dérangé”, dans le sens où je m’attendais à autre chose.

Tout d’abord, il y a la différence d’âge. Je ne savais pas, en commençant, que l’histoire était beaucoup basée sur un amour entre une jeune fille de vingt ans et un homme de trente-trois ans. Et j’ai du mal quand il y a une grande différence d'âge (treize ans ici quand même). Je me rends juste compte que quand Louna est née, Gabriel était déjà au collège. C’est très jeune vingt ans. Mais en même temps j’ai fini par me détacher de ça. En fait, la maturité de Louna et le comportement respectueux de Gabriel m’ont permis de ne plus me focaliser là-dessus. Ils ont réussi à me faire oublier ces treize ans, parce que la raison pour laquelle chacun s’intéresse à l’autre n’est pas pour l’expérience ou la jeunesse de l’autre, mais juste parce qu’il y a un feeling incroyable entre eux. 

La deuxième chose où j’étais déçue, c’était de ne pas beaucoup voir la fille de Gabriel, Zélie. Parce que j’adore les enfants dans les livres, leur bonne humeur, leurs répliques hilarantes, leur franc-parler. Et c’était aussi le cas ici. Malheureusement, on la voit très peu (bon, en même temps Gabriel la voit très peu aussi) alors que j’ai adoré les rares apparitions de cette enfant. Et sa relation avec Louna m’a trop plu, Zélie l’adore et veut la voir à chaque fois.

Pour un gros point positif : le décor. Cette campagne, ce petit village, ces champs, franchement j’adore. Et puis le travail d’agriculteur de Gabriel est intéressant à découvrir. L’autrice, qui est elle-même agricultrice je crois, nous explique plein de choses, notamment la quantité de travail, le fait que ça bouffe beaucoup la vie de famille, mais qu’en même temps c’est une passion. On sent à travers le personnage de Gabriel, que Noemi Dani aime son métier et veut le mettre en avant.

Un autre énorme point positif,c’est le personnage de Madeleine, la tante eloignée de Louna. Elle est tellement drôle, et en même temps elle est touchante. J’adore les échanges épineux entre elle et Louna. 

Comme dans beaucoup de romances, l’histoire se focalise à fond sur les personnages principaux. On a bien des personnages qui “posent problème”, genre le groupe de jeunes du village (bon on ne les voit dans à peine trois-quatre chapitres et on voit rapidement que Louna n’est pas intéressée par eux), et surtout l’ex de Gabriel (donc la mère de Zélie) qui est détestable (mais là aussi on voit très vite que Gabriel ne veut plus rien avoir à faire avec elle). Donc en vrai, les seules difficultés à la relation entre Louna et Gabriel sont mises par Gabriel, qui oscille en permanence entre son attachement pour Louna et entre les “on-dit” de leur différence d’âge. Parce que Louna montre très vite que la différence d’âge ne la dérange absolument pas. J’ai aimé cette volonté et cette détermination à laisser une chance à eux qu’à Louna, parce que vu les changements d’avis constants de Gabriel, faut bien qu’elle croit à eux pour deux.

Enfin, la plume de Noémie Dani, que je découvre ici, est très agréable. Les pages se tournent toutes seules, avec en plus un changement de point de vue à chaque chapitre, cela donne un dynamisme qui rend l’histoire addictive et difficile à lâcher. 

En conclusion, une jolie romance à la campagne, où j’ai adoré les personnages et leur caractère bien à eux et la jolie relation entre Louna et Gabriel. J’ai eu plus de mal avec la différence d’âge (mais j’ai fini par passer au-dessus de ça) et par le fait qu’on voyait trop peu la fille de Gabriel (alors qu’elle est adoraaable). C’est donc une histoire d’amour que je vous recommande si vous voulez vous évader quelque temps au fin fond de l’ardèche, avec un beau gosse agriculteur et une jeune citadine attachante.

New victoria T2 - Lia Habel

 New victoria T2

(/!/ risque de spoils du tome 1)

informations :

Autrice : Lia Habel

Editeur : Bragelonne / castelmore

Genre : post-apocalyptique, zombies

Prix : 28€ (intégrale) / 9,90€ (poche chez Bragelonne)

Nombre de pages : 380 pages 

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 5 jours

Résumé :

Bram Griswold, zombie de son état, n'a rien d'un monstre, contrairement à ce que certains Néo-Victoriens voudraient faire croire à propos des morts-vivants. Il l'a prouvé à plusieurs reprises, notamment en sauvant la jeune et charmante Nora des griffes de redoutables terroristes... et il filerait avec elle le parfait amour si seulement les règles de savoir-vivre étaient un peu moins strictes !Mais, alors que les tensions entre vivants et zombies semblaient enfin s'apaiser, Bram s'aperçoit que le virus du Lazare a muté et que des zombies incontrôlables et sanguinaires arpentent les rues, provoquant des vagues de panique. Hasard ou complot ? Et si l'Apocalypse ne faisait que commencer ?

Notes :

Originalité : 1/5

Addiction : 2/5

Personnages : 2,5/5

Plume de l’auteur : 2/5

Univers : 2/5

Globale : 2/5

Mon avis :

J’avais apprécié le tome 1. C’était loin d’être une incroyable lecture, plutôt dans le style Twilight version Zombies, mais ça passait.

Mais là, j’ai franchement été déçue avec ce tome 2.

On retrouve nos personnages quelques mois après la fin du tome 1, et la situation n’a pas tellement évoluée. Certains vivants acceptent et défendent le fait que les zombies ont leur place dans la société, les autres ont plutôt envie de tous les tuer.

Au milieu de ça, on a Bram et Nora qui filent le parfait amour, ce qui soit disant passant serait déjà mal vu avec un vivant, donc bon avec un mort…

Et puis évidemment quelques soucis : un vivant fou amoureux de Nora qui n’accepte pas le fait qu’elle le rejette, un patient numéro 1 qui semble avoir une nouvelle version de la maladie qui ne soit pas arrêtée par le vaccin, des hommes cachés derrière des masques d’oiseaux qui souhaitent combattre les zombies, et un groupe de zombies qui est assez louche.

En fait si je devais résumer ce tome 2 en un seul mot ce serait : Néant. Il ne se passe rien. Ou alors rien de prenant.

La plupart du temps, j’étais perdue. C’est très certainement dû au fait que j’avais beaucoup de mal à me plonger dans l’histoire, et que j’étais souvent distraite au cours de ma lecture donc j’ai sûrement raté quelques infos, mais bon quand même en lisant d’autres avis je me suis rendue compte que j’étais loin d’être la seule à avoir cette impression d’histoire brouillon.

L’autrice est partie dans pleins de sens, et je n’arrivais pas à faire de lien entre les personnages, les événements qui avaient lieu à droite à gauche et je n’ai trouvé aucun fil conducteur.

Parfois on avait un problème avec les hommes oiseaux, parfois avec les Autres, à certains moments avec ce rebel de Coalhouse qui veut se montrer vaillant en faisant n’importe quoi… Mais en fait rien ne semble relier tous les problèmes. J’avais vraiment cette sensation d’être perdue.

Et autant j’avais un peu apprécié les personnages au tome 1, autant ici je ne ressentais plus rien pour eux. La romance entre Bram et Nora est quasi inexistante, Pamela qui se montrait si courageuse dans le tome précédent est redevenue ici un personnage sans intérêt, les autres apparaissent mais sans apporter grand chose à l’histoire. On a de nouveaux personnages ajoutés, notamment les Autres, un groupe de Zombies dont j’ai pas vraiment compris les objectifs, dans lequel est Laura qui aurait pu apporter quelque chose mais finalement à part se morfondre elle ne fait rien.

La fin était le plus terrible. Elle n’a aucun sens. On a quarante problématiques qui ont été apportées et pour lesquelles on n’a même pas de réponse. Autant on passe les 3/4 du roman sans aucune action palpitante, autant alors que vers la fin on a enfin un peu d’éléments à se mettre sous la dent on finit par être coupé net avec pleins d'interrogations qui resteront sans réponse. Parce que de toute évidence il n’y a pas de tome 3 (entre nous, je ne l’aurais sûrement pas acheté) mais du coup je ne vois pas l’intérêt de laisser autant d’éléments en suspens. 

Enfin bref, j’avais assez accroché avec le tome 1, mais le tome 2 m’a fait complètement changé d’avis. 

New Victoria T1 - Lia Habel

 New victoria T1

informations :

Auteur : Lia Habel

Editeur : Castelmore / Bragelonne

Genre : post-apocalyptique, zombies

Prix : 28€ (intégrale) / 9,90€ (poche chez Bragelonne)

Nombre de pages : 380 pages 

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 5 jours

Résumé :

Bienvenue à New Victoria.

La guerre a anéanti les États-Unis. Sur les décombres, une nouvelle civilisation a éclos : le dernier refuge de la morale d'un temps révolu.Car l'avenir est terrifiant. Aux frontières du pays, des combats armés font rage, opposant le régime politique en place à des rebelles sanguinaires qui semblent résister à tout, même à la mort.Nora a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l'éminent docteur Dearly.Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l'a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d'une faction rebelle. Et pourtant, elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants... comme les morts !

Notes :

Originalité : 1/5

Addiction : 2,5/5

Personnages : 3/5

Plume de l’auteur : 3/5

Univers : 3/5

Globale : 3/5

Mon avis :

J'ai été d'abord attirée par ce livre par sa jolie couverture et les pages dorées (ça fait son effet).

On se situe dans le futur. Il y a eu des guerres, des destructions, de la mort, etc, etc... Et la population restante à décidé de réutiliser une organisation d'époque : le choix s'est porté sur l'ère New Victorienne. 

Nora est une habitante de New London. Elle est dans une école privée de filles avec sa meilleure amie Pamela. Alors qu'elle rentre chez sa tante (sa mère est décédée depuis plusieurs années, son père depuis un an) après une longue période à son école, il lui arrive des mésaventures.

Elle se fait notamment attaquer par des morts-vivants méchants... puis sauver (kidnapper sonne tout aussi bien) par des morts-vivants gentils.

Elle découvre donc l'univers des zombies. Depuis plusieurs années une maladie a fait son apparition, et les gens qui l'attrapent (en se faisant mordre of course) se transforment en zombies. La subtilité étant qu'il y a les méchants (ceux qui ont perdu toutes leurs capacités cognitives, ont donc un cerveau vide) et les gentils (ceux qui  sont encore capables de penser, réfléchir et agir de manière civilisée).

Pour calmer leur besoin de chair humaine (parce que bon ça reste des zombies quand même), ils mangent du tofu. Du tofu. Bref, passons sur ce détail.

Donc Nora se retrouve là, seule entourée de morts-vivants (et de vivants aussi), à découvrir un univers qu'elle ne soupçonnait pas et à se rendre compte que son père a son importance dans le monde des zombies...

Elle se lie notamment d'amitié avec le colonel Bram qui est un zombie. 

C'est assez... particulier. J'avoue que le côté zombie je ne suis pas trop fan. Surtout accompagné de cet univers d'aristocratie où les filles sont toutes en robe, cherchent à tout prix à se marier, vouvoient leurs parents et se baladent avec des ombrelles. C'est un mélange étonnant.

Je ne me suis pas forcément plus attachée que cela aux personnages, mais je les ai quand même bien aimés.

J'ai trouvé quand même dommage que notre héroïne ne soit pas plus badasse. Bon certes elle digère assez vite et assez facilement l'existence de morts-vivants, mais en dehors de ça elle ne présente pas forcément d'attitude particulièrement impressionnante.

J'ai aussi eu beaucoup de mal avec sa relation avec Bram. Ils sont mignons c'est sûr, mais la romance avec un zombie c'est trop bizarre. Je veux dire, il est mort. Il n'a plus de cœur, il est recousu de partout, il peut te mordre et te transformer dans sa condition si il le souhaite. Après, comme c'est signalé dans le livre, les vampires ont le droit d'être mis en avant comme personnages sexys et attirants (alors qu'ils ont 400 ans et boivent du sang) donc pourquoi pas laisser la chance aux zombies...

J'ai par contre beaucoup aimé Pamela, la meilleure amie de Nora. Autant au départ elle me paraissait inutile et trop à vouloir respecter les normes, autant finalement c'est celle qui se montre le plus badasse et impressionnante.

On suit plusieurs points de vue ce qui permet de voir la situation de plusieurs personnages en même temps c'est plutôt cool. 

Après, à part le fait que ça parle de zombies, l'histoire en elle-même n'est pas très originale au niveau de son déroulement. C'est basique et assez attendu.

J'ai surtout eu beaucoup de mal à me plonger dedans parce que j'ai la version intégrale de 700 pages, que les pages sont super grandes et vu que je n'étais pas non plus emballée par l'histoire je trouvais difficilement la motivation de me plonger dedans régulièrement.

C'est quand même une bonne lecture, que je qualifierais de déstabilisante.