mardi 29 juin 2021

Un palais d'épines et de roses - Sarah J Maas

 

Un palais d’épine et de roses 

(Tome 1)





Autrice : Sarah j. Maas

Editeur : La martinière

Prix : 18,90€

Nombre de pages : 528

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 5 jours


Résumé :

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

Notes :

Originalité : 3/5

Addiction : 2/5

Personnages : 2,5/5

Plume de l’auteur : 2/5

Univers : 2,5/5


Mon avis :

    Cela faisait plus de quatre ans que ce premier tome traînait dans ma pile à lire sans que j’ose l’en sortir. J’en entendais tellement parler que j’avais peur d’être déçue, et j’ai eu bien raison car j’en attendais un peu trop par rapport à ce que j’ai ressenti durant ma lecture.


    Cette histoire est en quelques sortes une réécriture du célèbre conte La belle et la bête. Le monde qu’on découvre est constitué d’une partie du pays qui appartient aux mortels, et de l’autre côté d’un grand mur une partie qui appartient aux immortels (diverses créatures qui comme leur nom l’indique, sont immortelles). Feyre est une jeune humaine mortelle qui vit avec son père et ses deux sœurs. C’est sur elle que repose la survie de la famille car depuis plusieurs années elle permet aux siens de se nourrir en partant chasser chaque jour. Pendant ce temps, ses sœurs ne cherchent qu’à se procurer de nouveaux vêtements grâce au peu d’argent que ramène Feyre (en vendant des peaux d’animaux), et son père ne fait rien à cause d’une blessure au genou laissant toute la responsabilité à sa plus jeune fille.

    

C’est lors d’une dure journée de chasse en hiver qu’elle croise la route d’un loup. Pensant que c’est un immortel, elle l’abat par haine envers ces créatures et le mal qu’ils ont fait aux humains.

    

Mais quelques jours plus tard, un immortel vient dans la maison de Feyre pour venger la mort de l’un des siens. Feyre est obligée de le suivre dans son château de l’autre côté du mur à cause de son acte. Commence alors une vie de prisonnière dans un pays tout nouveau entourée d’immortels.


    L’idée de l’histoire me paraissait bonne et très attrayante, mais pourtant j’ai trouvé qu’il me manquait quelque chose pour apprécier vraiment ma lecture. Je n’étais pas à fond dans l’action, je ne comprenais pas tout et j’ai trouvé certains rebondissements et explications assez tirés pas les cheveux et sans trop de sens. De plus je n’ai pas trop compris l’intérêt de faire une réécriture de la belle et la bête, il y avait très peu de moments où on pouvait faire un rapprochement avec le conte et de mon point de vue cela n’apportait pas grand-chose.


    La plume de l’autrice ne m’a pas plus plu que cela, j’avais parfois du mal à suivre le déroulement de l’histoire ou à me souvenir d’informations données plus tôt dans le roman.


    Au niveau des personnages, je ne me suis attachée à aucun. Pourtant c’était bien parti, j’aimais bien Feyre au début. Un personnage féminin qui sauve toute sa famille, qui n’a besoin de personne pour survivre et qui garde la tête haute : j’adore ça. Mais à partir du moment où elle arrive dans le château de l’immortel, elle se ramollit beaucoup. Elle est beaucoup moins intéressante, devient vite nian-nian et c’est dommage de perdre ce côté indépendant qu’elle avait au début du roman. De plus, elle est prisonnière mais sans être prisonnière. C’est-à-dire que à cause du meurtre qu’elle a commis elle est forcée à rester chez les immortels pour toujours, et pourtant elle peut faire ce qu’elle veut, est traitée en invitée, peut se balader là où elle le souhaite. Je n’ai pas trouvé cela très logique. Heureusement vers les cent cinquante dernières pages du livre elle reprend du poil de la bête et remontre enfin un caractère d’héroïne badasse.


    Parmi les autres personnages, celui que j’ai préféré est Lucien et son répondant. Les deux immortels dont tout le monde parle sur bookstagram, c’est-à-dire Tamlin et Rhysand, ne m’ont pas paru attrayants, l’un comme l’autre. J’attends de voir le second tome pour me faire un autre avis sur eux et comprendre pourquoi tout le monde aime tant Rhysand…


    En conclusion, pour un roman qui fait tant parler de lui je m’attendais à mieux. Il y a du potentiel, mais en tout cas dans ce premier tome je n’ai pas été conquise par l’histoire et les personnages. Mais j’attends de lire la suite qui, de ce qu’on m’a dit, et bien meilleure de ce tome-ci.



vendredi 25 juin 2021

Shades of shadows - V.E Schwab

 

Shades of shadows (tome 2)

(conseil : ne pas lire si vous n’avez pas lu Shades of magic)





Autrice : V.E Schwab

Editeur : Lumen

Prix : 16€

Nombre de pages : 634

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 3 jours


Résumé :

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le cœur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui.

Quatre mois ont passé depuis que la pierre noire est tombée entre les mains de Kell, depuis que le corps de Holland a été envoyé dans le Londres noir en compagnie du talisman maléfique. Lilah est partie. Sans mot dire, au bout de trois jours d'épreuves inimaginables, elle a laissé là Kell, sur un quai du Londres rouge, pour partir explorer le monde. Inquiet, le jeune homme affronte des nuits sans repos : assailli de rêves menaçants, il ne se réveille que pour penser à elle. La capitale bouillonne de fièvre car dans quelques jours commencent les Jeux des éléments, une compétition qui réunit les meilleurs magiciens de trois royaumes voisins, souvent en guerre par le passé. En prévision de l'événement, un navire à la réputation légendaire se rapproche de la cité, ramenant de vieux amis à terre...

Mais pendant ce temps, un autre Londres se réveille et revient petit à petit à la vie. Or rien ne doit venir bouleverser l'équilibre de la magie : pour qu'une ville prospère, une autre doit décliner... 


Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 5/5

Univers : 5/5


Mon avis :

    Bon. Trois semaines après avoir lu le premier tome, je ne tenais plus, j’avais absolument trop envie de connaître la suite de la saga. Et quel bonheur de replonger dans cet univers, de retrouver ces personnages.


    On retrouve nos personnages Kell et Lila quatre mois après la fin de leur aventure en commun. L’intrépide Lila s’est embarquée sur le bateau d’un équipage au service de la couronne. Kell lui est resté au château, se sentant prisonnier de la famille royale mais en même temps ressentant le besoin de protéger son ‘frère’ Rhy à qui il est désormais lié.


    Il faut savoir que durant très très très très très très très très (et je pourrais rajouter encore plus de ‘très’) longtemps on suit nos deux héros de manière séparée. Chacun évolue de son côté. On découvre notamment l’équipage de la Flèche Noire, bateau sur lequel s’est installée Lila. Elle entretient d’ailleurs un lien fort avec la capitaine Alucard qui a bien compris qu’elle était différente, et qui s’est engagé à lui apprendre la langue Arnésienne mais également la maîtrise de la magie. Car en effet, depuis que Lila a entendu le prêtre lui dire qu’elle cache un pouvoir fort, elle souhaite à tout prix développer ses capacités. Et en apprenant que leur navire retourne après quatre mois à Londres pour assister aux jeux des éléments, elle ne peut quand être ravie. En plus d’avoir l’occasion de revoir Kell, elle veut voir en action de quoi elle est capable en participant à ces jeux.


    Ces derniers sont un événement qui réuni les trois royaumes : Arnes, Faro et Vesk. En effet, douze participants de chacun de ces royaumes vont se battre à l’aide de la magie pour élire un gagnant.


    C’est d’ailleurs ce qui occupe le palais d’Arnes. Rhy, le frère de Kell, se retrouve à devoir tout organiser pour cet événement tout aussi politique que ludique. Et il a d’ailleurs une idée derrière la tête pour tenter d’aider son frère. En effet, Kell depuis les événements passés n’est plus vraiment lui même. Partager sa vie avec Rhy ne le laisse pas indemne, et cette relation de sauveur-sauvé commence à leur peser sur l’un comme sur l’autre…


    Comme je vous l’ai dis plus tôt, les personnages passent un long moment sans se croiser. Cela peut sembler frustrant, mais en même temps c’est super enrichissant de les voir chacun de leur côté. J’ai adoré découvrir la Flèche noire et son équipage, notamment Alucard que je trouve génial. Surtout que l’on a toujours la Lila intrépide qui ne recule devant aucun danger. Elle est toujours aussi têtue, courageuse, et se met facilement dans des situations compliquées. De mon point de vue, c’est clairement elle l’héroïne de cette saga. Elle montre tout le long du roman qu’elle n’a besoin de personne pour s’en sortir.


    Quant à Kell, c’est un peu le personnage à sauver dans ce tome. On le sent perdu, il a l’impression d’être prisonnier, n’arrive pas à évacuer sa colère… Et finalement c’est Rhy et Lila qui tentent d’aider l’Antari…


    Et en parallèle de ce Londres rouge où on suit Lila, Alucard, Rhy et Kell, le Londres blanc commence à se relever avec l’apparition d’un nouveau roi qui succède aux jumeaux Dane tués par Kell dans le tome 1… Comme on peut s’y attendre, les soucis arrivent…


   Pour le reste, je n’ai pas grand chose à rajouter par rapport au premier tome. J’accroche toujours autant avec la plume de l’autrice, j’étais complètement à fond dans les chapitres et j’ai dévoré le roman (surtout au moment des retrouvailles).


    En conclusion, un second tome qui continue à me faire adorer cette saga. Gros coup de coeur. Il faut juste s’accrocher pour revoir Kell et Lila ensemble, mais cela n’empêche pas le reste du livre d’être hyper prenant avec notamment les nouveaux personnages du bateau La Flèche noire.

dimanche 20 juin 2021

Everything everything - Nicola Yoon

 

Everything everything




Autrice : Nicola Yoon

Editeur : Bayard / livre de poche

Prix : 16,90€ / 6,90€

Nombre de pages : 358

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :

Ma maladie est aussi rare que célèbre, on l'appelle "maladie de l'enfant-bulle". En gros, je suis allergique au monde. Je viens d'avoir dix-huit ans, et je n'ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l'observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.


Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 5/5


Mon avis :

    Ce roman est une romance autour de la maladie. Il existe pleins d’autres romans de ce style, pour n’en nommer que quelques uns, je pense à ‘Five feet apart’ ou encore ‘nos étoiles contraires’. Et pourtant, chacun de ces romans est original à sa façon, traite la vie des malades différemment et est touchant par son sujet. C’est tout autant le cas avec ‘Everything everything’.


    Au cours de cette histoire, en rencontre Madeline. Cette dernière n’a pas la vie facile. Elle a perdu son père et son frère d’un accident de voiture. On lui a très tôt diagnostiqué la maladie DICS. C’est-à-dire qu’elle ne peut pas sortir de chez elle sans risquer de mourir. Alors, depuis toute petite, elle vit enfermée dans sa maison avec pour seules compagnies sa mère et son infirmière. Et pourtant, Madeline ne se plaint pas. Elle paraît si forte d’accepter sa situation, de voir les bons côtés de la vie. Même si elle rêve de sentir l’air frais, de se faire des amis, d’aller voir l’océan…


    Et puis un jour, une nouvelle famille emménage en face de la maison de Madeline. Et dans cette famille se trouve Olly, jeune garçon toujours en mouvement, toujours habillé en noir, qui a un père violent et qui souhaite absolument discuter avec sa voisine. C’est alors que la jeune fille enfermée se retrouve à se faire un ami, et à s’attacher plus qu’elle ne le devrait à lui.


    ‘Everything everything’ est une histoire entre des adolescents qui découvrent l’amour, mais cela ne se passe pas dans un lycée ou une université, cela ne se passe pas entre des individus qui peuvent faire des sorties pour apprendre à se connaître. Non, ici on a des adolescents qui ne peuvent discuter que par chat, qui ne peuvent se voir que à travers une fenêtre. C’est une histoire d’amour compliquée.

    

    Ce qui fait tout le charme de ce roman c’est sa manière d’être présenté. Les chapitres sont très courts, ils se succèdent les uns aux autres, c’est très fluide. Le récit raconté par Madeline est entrecoupé par des dessins, des représentations de pages de carnet écrites par Madeline elle-même, des citations des livres qu’elle lit, des extraits de ses échanges avec Olly… Cela rend le livre beaucoup plus interactif, c’est très agréable toutes ces pages qui représentent Madeline et son imagination débordante.


    En soit le roman n’est pas complexe, n’est pas très long et ne mélange pas beaucoup de personnages. On suit surtout Madeline, Olly, son infirmière Carla, et sa mère-médecin. Mais c’est suffisant, le reste ne serait pas intéressant à analyser. Ce sont ces personnages qui rendent cette histoire aussi bien, il n’y en a pas besoin d’autre. Pourtant, dans la plupart de mes lectures j’apprécie fortement qu’il y ait des personnages secondaires très présents dans le récit, mais ici ce n’est pas nécessaire. Car justement, Madeline n’a personne d’autre, ne connaît personne d’autre donc ce serait incongru d’intégrer tout plein de nouvelles personnes à sa vie.


    Les personnages ne sont pas non plus très détaillés. Pourtant, on s’attache rapidement aux deux adolescents, à leur comportement l’un envers l’autre, à leurs échanges. Avoir tout le point de vue de Madeline sur ce qu’elle vit est touchant, parce que ce n’est pas une situation commune.


    En conclusion, ce roman sur la maladie traite la vie amoureuse d’une jeune fille malade et enfermée d’une manière originale et attachante. Le récit accompagné de schémas et autre rend le livre très fluide à lire. Sans vouloir en dire trop, sachez qu’il y a pleins de choses à découvrir dans ce livre que je n’ai pas abordées dans ma chronique pour laisser la surprise.


tag - Téléréalité

 TAG - téléréalité





    Sur instagram, @lesaffairesdelouise m'a taguée pour choisir 10 personnages à mettre dans une télé réalité ! Alors voici ma petite sélection :

Kenji - Insaisissable (celui qui aura toujours pleins de répliques amusantes, surtout à sortir pendant les disputes)

Rhysand - un palais d'épines et de roses (celui qui a un ego et une confiance en lui plus gros que ses ailes)

Thomas - Le labyrinthe (le têtu de la bande, genre tu lui dis de pas faire un truc bah il va le faire)

Hermione - Harry Potter (celle qui sait tout que ça en devient parfois énervant, dans n'importe quelle situation elle te prouvera que t'as tort)

Lilas - Shades of magic (celle qui va être la + explosive permettant des échanges tumultueux)

Nina - Six of Crows (la provocatrice)

Bailey - Nos faces cachées (avec son handicap, sa gentillesse et sa facilité à voir le bon côté des choses il va être l'ami de tout le monde)

Margo - La face cachée de Margot (la fille mystérieuse qui ne veut pas trop en révéler sur elle)

Owen - confess (l'artiste de la bande)

Céleste - la sélection (la meuf insupportable qui ne se sent plus péter)

jeudi 17 juin 2021

Hopeless - Colleen Hoover

 

Hopeless





Autrice : Colleen Hoover

Editeur : Pocket Jeunesse

Prix : 18,50€

Nombre de pages : 503

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :

Sky, 17 ans, vit avec sa mère adoptive Karen. Elle débute sa dernière année de lycée dans un nouvel établissement où elle ne connaît quasiment personne. Peu importe, de toute façon, Sky ne ressent aucune émotion depuis son enfance. Alors, quand elle croise Holder, elle est surprise de l'effet qu'il produit sur elle. D'autant que ce garçon croit la connaître, alors qu'elle n'a aucun souvenir de lui...

Notes :

Originalité : 4/5

Addiction : 4,5/5

Personnages : 4/5

Plume de l’autrice : 4,5/5

Univers : 4/5


Mon avis :

    Ah la la, Colleen Hoover et ses romans qui me brisent le coeur.


    Hopeless est certes une histoire d’amour, mais c’est même plus que cela, c’est une histoire bouleversante. Evidemment je vais en parler en en disant le moins possible (mission compliquée quand même) parce que le but c’est que vous découvriez tout le reste par vous même.

    

Nous rencontrons dans ce roman une jeune fille, Sky, qui vit avec sa mère adoptive qui est adorable mais aussi stricte sur certains points, notamment l’interdiction formelle d’avoir un quelconque appareil électronique chez elles (genre ni télévision ni téléphone portable). Mais Sky s’en fiche, sa vie tourne autour du footing, de la cuisine, de la lecture, et de sa meilleure amie qui vie en face de sa fenêtre. Sky n’est jamais allée à l’école, elle a toujours été solarisée a domicile. Et pour sa terminale, elle a réussi à convaincre sa mère de s’inscrire à l’école pour être avec Six, sa meilleure amie. Sauf que cette dernière a une opportunité et ne passera finalement pas l’année scolaire dans cette école.


    C’est donc seule qu’elle fait sa première rentrée scolaire. Et bien qu’elle ne connaisse personne, presque tout le monde la connaît. Ou plutôt connaît les rumeurs sur elles comme quoi c’est une ‘trainée’, une ‘salope’, qu’elle ‘couche avec tous les mecs’. Or Sky sait que c’est faux, certes elle a souvent des garçons dans sa chambre, mais elle n’est jamais allée très loin avec eux, et surtout elle n’a jamais rien ressenti pour eux. Pourtant, elle se moque de ces insultes laissées sur son casier, elle les ignore et même parfois les amplifie. Et de toute façon, dans ce nouvel établissement, elle rencontre son nouveau ‘meilleur ami de l’univers’, Breckin, un mormon homo complètement déjanté et adorable. Mais c’est aussi pendant cette période pleine de nouveauté que Sky fait une rencontre qui va bouleverser sa vie.

    

    Lors d’un passage à un supermarché, elle croise la route d’un beau jeune homme qui est persuadé de la connaître, puis qui est deçu en apprenant son identité. Le hasard fait qu’ils se recroisent quelques heures plus tard et ils gardent finalement contact…


    En terme de résumé de l’histoire je vais m’arrêter là car je ne souhaite absolument pas spoiler. Le but de ce roman est de tout découvrir par soi-même, de passer de révélation en révélation et d’être choqué au fil de l’histoire. Ce que je peux en dire, c’est que l’histoire en vaut le coup. Au début, cela semble un peu cliché. La fille qui arrive dans un nouveau lycée, qui ne connaît personne, et qui rencontre le ‘badboy’, celui qui a mauvaise réputation. Et pourtant… pourtant c’est plus que cela. Il ne faut pas s’arrêter à cet aspect cliché de l’histoire car une fois les deux cents premières pages passées, on se rend compte que c’est profond, que c’est touchant et qu’il y a des choses à découvrir.


    Les personnages principaux sont attachants. Sky est une jeune fille qui découvre ce que c’est que d’être attiré par quelqu’un, qui savoure cela. Holder est un garçon profond, qui semble aux premiers abords lunatique et parfois un peu trop en colère, mais on le découvrir aussi passionné et attentionné. On part d’un début assez banal, mais on arrive à une histoire d’amour qui change de beaucoup de romances d’adolescents. On ne se retrouve pas face à des problèmes du lycée avec une garce insupportable, un ex qui refait surface, des parents exigeants… Non, ici on a une histoire d’amour entre deux personnages qui ‘se vivent’ (comme ils aiment le dire). Ils vibrent littéralement quand ils sont ensemble, les scènes entre eux m’ont parfois fait rire, m’ont parfois rendue triste, m’ont parfois touchée. Ils sont en harmonie l’un avec l’autre, et c’est beau à lire.

    

Comme beaucoup de romances, l’histoire tourne beaucoup autour de nos deux protagonistes. Et j’ai un peu regretté de ne pas avoir plus de Six et plus de Breckin, parce que je les aimais bien ces deux meilleurs amis de Sky. Ce sont des personnages dont j’aurais aimé découvrir plus de choses et qu’ils aient un rôle plus important dans le roman.


    Je vais conclure là dessus car j’aurais peur d’en révéler trop. En tout cas, sachez que ce roman est certes une romance, mais il y a autre chose derrière. Si jamais vous être très jeune ou très sensible à certains sujets je vous conseille de vous renseigner sur les thèmes abordés dans ce livre avant de vous lancer. Bien que je n’ai pas versé de larme (très étonnant de ma part), c’est une histoire qui m’a marquée et que j’ai beaucoup aimé découvrir.


mardi 15 juin 2021

Nos faces cachées - Amy Harmon

 

Nos faces cachées






Autrice : Amy Harmon

Editeur : Collection R

Prix : 17,90€

Nombre de pages : 434

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :

Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être...
Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre.
L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire.
L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant.
Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...



Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 5/5


Mon avis :

    Encore une romance qui m’a chamboulée et donc j’ai du mal à conseiller sans trop en révéler… Parce que c’est un énorme coup de coeur pour moi, et pourtant j’en entend très peu parler.


    Dans ce roman on rencontre Fern. Jeune fille de pasteur, un peu un miracle pour ses parents qui l’ont eue très tard, elle n’est pas considérée comme une fille jolie par qu’elle est rousse et menue, et a des tâches de rousseur et un appareil dentaire. Fern est amoureuse de Ambrose depuis des années, fervente lectrice (et écrivaine) de romans d’amour, elle ne peut s’empêcher de fantasmer sur lui. Parce qu’Ambrose c’est un garçon magnifique, aux beaux cheveux longs, super grand et musclé, et une star dans le club de lutte de leur lycée.


    Mais à la fin de leur terminale, Ambrose surprend tout le monde en refusant d’aller à la fac et en s’engageant dans l’armée avec ses cinq amis. Et quelques mois plus tard, c’est complètement défiguré qu’il revient du front. Et maintenant il remarque Fern qui est devenue très belle avec le temps. Quelle ironie du sort : lui qui avait avant l’apparence d’un dieu et elle du vilain petit canard ; et maintenant elle qui a l’apparence de la Belle et lui de la Bête.


    En commençant le roman, cela peut paraître cliché. La fille ignorée et ‘pas jolie’ avec la star du lycée. Pourtant, cela ne prend pas du tout cette tournure. Ambrose n’a absolument pas ce caractère de gros connard, il se montre très intelligent. Et puis surtout, cette romance après un retour de la guerre, c’est cela qui fait l’originalité de l’histoire.


    Fern est très touchante. Elle se rend compte dès son plus jeune âge qu’elle ne correspond pas aux critères de beauté notamment grâce aux conversations de ses parents qu’elle entend. Elle vit plongée dans ses romans à l’eau de rose qui lui permettent de vivre à travers les personnages fictifs ce qu’elle pense ne jamais pouvoir vivre (un peu comme beaucoup de lecteurs ahah). Elle en pince pour Ambrose, mais elle sait qu’elle ne l’attirera jamais, c’est plutôt sa meilleure amie Rita qui correspond au type de fille du meilleur lutteur du lycée. Mais Fern se démarque par son esprit vif, sa bonne humeur, sa gentilesse.


    Ambrose, quant à lui, se montre très différent entre sa période avant et sa période après guerre. Avant il est très confiant de lui, sait ce qu’il vaut, à quel point il plaît et il s’appuie beaucoup sur son physique avantageux qui lui vaut de nombreuses bourses pour aller à la fac. Mais après, il se retrouve terrifié par le regard des gens, il n’ose plus sortir, vit terré. Il perd toute confiance en lui.


    Le meilleur personnage, et je pèse mes mots, c’est Bailey. Bailey est le cousin de Fern, ils ont le même âge. Il est atteint de la maladie de Duchenne, c’est-à-dire qu’il a petit à petit perdu l’usage de la marche, et depuis ses onze ans il est dans un fauteuil roulant. Mais il peut compter sur sa cousine qui est toujours là pour lui, qui l’aide pour tout. Bailey, c’est un rayon de soleil, clairement. Il ne se plaint jamais de sa situation, au contraire il trouve le moyen d’en rire, d’y trouver des points positifs. C’est celui qui permet de relativiser, de se rendre compte que finalement tout n’est pas si grave, qu’il y a encore du positif. Il est toujours joyeux, rigole de tout. Le duo qu’il forme avec Fern est génial, ils sont là l’un pour l’autre depuis toujours.


    Au début du roman, on peut avoir du mal à rentrer dans l’histoire. Le style d’écriture est un peu différent de ce que l’on trouve d’habitude dans les romances qui visent un public jeune adulte. C’est raconté à la troisième personne, les chapitres au présent sont entrecoupés de flashbacks… Mais je trouve qu’on s’y fait rapidement et que cela rajoute de l’originalité au récit. L’histoire n’aurait peut-être pas eu autant de charme si elle avait été racontée différemment.


    C’est une histoire qui parle d’amour, mais aussi d’acceptation de soi, du handicap, de la lutte, de la violence conjugale, du traumatisme de la guerre… Ce sont tous pleins de sujets très bien abordés et qui forment un récit qui peut faire à la fois rire et pleurer. C’est le genre de lecture dont on ne sort pas indemne.


    En conclusion, je ne peux que vous conseiller cette romance qui saura très certainement vous attendrir tant par ses personnages attachants que par ses sujets abordés.









vendredi 11 juin 2021

shades of magic - Victoria Schwab

 

Shades of magic




Autrice : Victoria Schwab

Editeur : Lumen

Prix : 15€

Nombre de pages : 504

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours


Résumé :

Un autre monde vous attend, là, de l'autre côté du mur...

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le cœur et l'âme. Le nôtre est gris, sans magie d'aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d'air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu'on s'y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l'a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s'y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui.

Depuis cette contagion, il est interdit de transporter le moindre objet entre les univers. C'est malgré tout ce que Kell va prendre le risque de faire, histoire de défier la famille royale qui l'a pourtant adopté comme son fils, à commencer par le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait par ailleurs sa vie sans hésiter. Mais, à force de jouer avec le feu, il finit par commettre l'irréparable : il emporte jusque dans le Londres gris une pierre noire comme la nuit, qu'une jeune fille du nom de Lila décide, sur un coup de tête, de lui subtiliser. Pour elle comme pour lui – pour leurs deux mondes, à vrai dire – le compte à rebours est lancé.


Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 4,5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 5/5

Univers : 5/5


Mon avis :

    Shades of magic est une saga qui me faisait de l’oeil depuis un moment, et j’avais trop hâte de me plonger dedans. J’avais une bonne intuition : ce premier tome fut un coup de coeur !


    Dans ce roman on découvre tout d’abord Kell. Fils adoptif de la famille royale du Londres qu’il surnomme ‘Londres rouge’, il est l’un des rares magiciens à pouvoir voyager entre les Londres. De ces derniers on en dénombre quatre : Le ‘Londres Gris’ qui est terne et où peu de personnes connaissent l’existence de la magie, le ‘Londres Rouge’ où la magie est monnaie courante, le ‘Londres Blanc’ où elle sert à dominer, et enfin le ‘Londres Noir’ avec lequel tous les autres ont coupé les ponts… Seuls Kell et son alter ego Hollande peuvent traverser entre les Londres. Une des règles est de ne jamais transporter d’objet d’un monde à un autre. Pourtant Kell, bien qu’il ne manque de rien, transgresse cette règle, ce qui le mène forcément un jour à des petits soucis…


    Nous rencontrons également Lila, jeune femme du Londres Gris qui s’habille en homme, vole les gens et peut se montrer sans pitié. Ses agissements l’amènent à croiser la route de notre voyageur Kell…


    Bon, je vais commencer par donner mon avis sur l’univers, car c’est l’un des gros éléments de l’histoire. On passe les deux cent premières pages à le découvrir petit à petit. Cela peut paraître long, on attend de l’action et une interaction entre les personnages, mais en même temps c’est nécessaire pour comprendre ce que l’autrice a mis en place. Parce que c’est vraiment intéressant à découvrir, le principe des quatre Londres reliés mais pourtant si différents les uns des autres… Le rapport de chacun d’entre eux à la magie… J’avais peur d’être perdue au début, mais finalement, on comprend assez vite et j’ai apprécié découvrir tout cela.


    Passons aux deux personnages principaux qui monopolisent l’histoire : notre voyageur/magicien Kell et notre voleuse Lila. Je les ai adorés l’un comme l’autre.


    Tout d’abord Kell. J'ai aimé que cela ne soit pas un gros dur à cuir méchant qui se pense supérieur par sa capacité rare à pouvoir changer de monde. Il a un don particulier qui fait de lui une personne très importante, et pourtant je l’ai trouvé assez humble, il ne cherche pas à se mettre en avant ou à jouer de son pouvoir. Et puis, il est attentionné, je dirais même galant. Je l’ai trouvé charismatique, j'ai aimé sa manière d’agir et d’être. Je m’y suis beaucoup attachée et il entre sans difficulté dans la longue liste de mes bookboyfriends…


    Quant à Lila, elle est géniale ! On met un bon nombre de pages avant de la rencontrer, mais j’ai de suite accrocher avec elle. C’est une fille têtue (+++), provocatrice, mais aussi courageuse. Dans un certain sens, elle m’a un peu fait penser à Nina dans Six of Crows. Elle m’a fait sourire avec ses répliques. J’ai trouvé ce personnage original, c’est plus elle qui est la ‘sans pitié’, qui n’hésiterait pas à tuer ou à voler pour son propre bien (alors que je m’attendais à ce que ce soit Kell avant de commencer l’histoire). Elle est intrépide, à la recherche constante d’aventure et ne fuit pas face à danger malgré qu’elle n’ait pas toujours les capacités requises.


    Ce que je trouve super, c’est que ces deux personnages avec leurs caractères très différents se complètement. Il forme un duo spectaculaire que j’ai hâte de retrouver et de découvrir un peu plus.

    

Parmi les personnages secondaires, il y en a peu qui ont un rôle important. Mais j’ai quand même ressenti de l’intérêt pour Rhys, qui est le ‘frère’ de Kell.


    Enfin, par rapport à l’histoire en elle-même, j’ai totalement accroché aussi. Une fois la mise en place de l’univers finie, on rentre dans de l’action et on n’en ressort pas. Les retournements de situation s’enchaînent ne nous laissons pas le temps de souffler. A chaque fin de chapitre on veut en lire un de plus pour savoir ce qui va arriver ensuite. Même si autant d’action rend l’histoire entraînante, j’aurais apprécié voir un peu plus d’interaction entre les personnages dans des moments plus calmes et avec plus de révélations l’un sur l’autre. J’espère qu’on aura l’occasion de voir cela par la suite !


En conclusion, un premier tome prometteur, qui m’a tenue en haleine malgré un début de roman qui met en place l’univers dans lequel évoluent nos personnages. Ces derniers m’ont complètement plu par leurs caractères divergents mais complémentaires. En tout cas je ressors conquise de cette lecture et j’ai très hâte de découvrir ce que me réserve la suite !

lundi 7 juin 2021

The revolution of Ivy - Amy Engel

 

The revolution of Ivy

(conseil : Ne pas lire si vous n’avez pas lu The book of Ivy)




Autrice : Amy Engel

Editeur : Lumen / PKJ

Prix : 15€ / 6,95€

Nombre de pages : 288

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :


J'ai tout perdu : mon foyer, ma famille, l'homme que j'aime.

Au-delà de la barrière, l'hiver approche. Il va me falloir trouver des vivres, un abri. Et des alliés. Mais je dois aussi faire un choix : oublier ma vie d'avant, me venger de ceux qui m'ont trahie... ou mener la révolution ?
Je ne suis plus une Westfall ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre.


Notes :

Originalité : 4/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 4,5/5

Univers : 3/5


Mon avis :


    Dans ce second et dernier tome qui suite The book of Ivy, nous retrouvons la jeune Ivy dans une situation assez inconfortable. Alors qu’elle était décidée à désobéir à sa famille pour sauver l’adorable Bishop, les choses se sont retournées contre elle et elle se retrouve accusée de vouloir assassiner le fils du président. Pour éviter à son père et à sa sœur d’avoir des problèmes elle prend toute la responsabilité de cet acte bien que ce soit eux qui voulaient le mettre en place. Le plus compliqué pour elle a été de convaincre Bishop, qui voit la bonté partout, de sa culpabilité.


    Maintenant, elle se retrouve de l’autre côté de la barrière qui sépare la ville de Westfall, où elle a toujours vécu, et le monde extérieur qui lui a toujours été présenté comme dangereux. Et il est hors de question pour elle de s’apitoyer sur son sort ou de se lever mourir, elle accepte sa situation et prend les choses en main. Elle veut devenir une survivante, mais elle rencontre quelques obstacles sur sa route.


    Bon ce livre est très court donc il est compliqué d’en parler sans trop en révéler pour laisser la surprise à ceux qui ne l’ont pas lu.


    En tout cas de ce tome-ci on découvre une Ivy plus déterminée que jamais, qui se défait enfin de l’emprise nocive de son père et de sa sœur et qui se montre courageuse. Elle accepte sa position dans laquelle sa famille l’a mise et chercher juste à survivre. Je l’ai beaucoup aimée dans ce second tome, encore plus que dans le premier parce qu’elle se met à réfléchir par elle-même mais elle garde pourtant une gentillesse que ce qu’elle a vécu aurait pu lui faire perdre. Quant à Bishop, ce n’est pas une surprise qu’il apparaît dans ce tome, je l’ai trouvé plus émotionnel, et c’est bien qu’il ne soit pas toujours patient et doux comme dans le tome 1, car malgré sa perfection il reste humain et peut donc ressentir des émotions négatives.


    Ce que je trouve très appréciable également dans cette suite c’est qu’on a enfin des personnages secondaires qui sont importants dans l’histoire. Ash et Caleb sont géniaux, avec des caractères complètement opposés et qui donnent ensemble un super duo.


    A travers cette suite, on en découvre un peu plus sur la vie en dehors de Westfall, bien qu’il y est encore une fois très peu de détails sur ce qu’il se passe dans le reste du pays, dans le reste du monde. Cette duologie n’est pas faite pour découvrir un monde développé et détaillé, il faut s’attendre au fait que c’est surtout basé sur la romance (mais il n’y a pas que cela évidemment) ! Tout comme le tome précédent, il m’a été compliqué de lâcher le roman avant la fin. Tout s’enchaîne et l’histoire ne s’essouffle pas (en même temps heureusement vu qu’il n’y a que 288 pages). J’aime beaucoup la fin du livres, mais je vous laisse la découvrir par vous même !


    En conclusion, je ne peux que conseiller cette petite duologie qui se passe dans un monde dystopique mais qui est surtout centré sur la romance entre deux personnages très attachants.