Un palais de glace et de lumière - Sarah J. Maas

 Un palais de glace et de lumière (tome 4)

(conseil : ne pas lire si vous n’avez pas lu les tomes 1, 2, 3)

Informations :

Autrice : Sarah J. Maas

Editeur : La martinière

Prix : 15€

Nombre de pages : 304

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours

Résumé :

Depuis la fin de la guerre qui a ébranlé Prythian, Feyre, Rhysand et leurs fidèles amis s'attachent à reconstruire la Cour de la Nuit.
Mais si le solstice d'hiver apporte une période de repos bien mérité, il semble que l'atmosphère festive ne parvienne pas à chasser les fantômes du passé...
Alors que le cœur de Feyre guérit peu à peu, ses sœurs et ses amis dissimulent des blessures encore profondes.
Et si le temps des batailles est bien révolu, les tensions perdurent et menacent une paix encore fragile.
Les cicatrices et les rancunes accumulées jadis auront-elles raison du fragile équilibre de ce nouveau monde ? 

Notes :

Originalité : 3/5

Addiction :  3,5/5

Personnages : 4/5

Plume de l’autrice : 3,5/5

Univers : 3/5

Mon avis :

Je ne vais pas cacher que j’ai eu de l’appréhension à revenir dans cet univers. Les trois autres tomes ne m’avaient pas vraiment séduite, et je me suis dis que ce n’est pas ce tome ‘bonus’ qui allait changer la donne. Et pourtant… pourtant c’est celui que j’ai préféré.

Mon avis ne sera sûrement pas très long, car c’est une sorte de long épilogue. Et malgré ses 300 pages, il y a moins de matière que les tomes précédents faisant entre 500 et 800 pages.

On retrouve les personnages quelques temps après la fin de la guerre contre Hybern. Ils sont en plein dans la reconstruction de la ville de Velaris, mais aussi à essayer de guérir leurs blessures. 

Le roman est raconté avec différents points de vu Ici, contrairement aux trois autres tomes que l’on suivait tous par les yeux de Feyre, on alterne entre Feyre, Rhysand, Cassian, et même parfois Mor et Nesta. Seuls les points de vue de la Grande Dame et du Grand Seigneur de la cour de nuit sont à la première personne du singulier, les autres sont racontés à la troisième personne (ce qui est assez perturbant).

Feyre fait face à ses démons de la bataille finale : les visions de sa sœur tuant le roi Hybern, celles de son père assassiné, et celles de son âme sœur mourant. Pour essayer de se rétablir, d’aller mieux, elle se replonge dans la peinture. Grâce à cela, elle fait de nouvelles rencontres dans l’Arc-en-Ciel.

Rhysand et Cassian tentent d’imposer au peuple des Illyriens le fait que les femmes aient des entraînements au combat au même titre que les hommes. Et en plus de cela, ils doivent gérer les groupes qui veulent se révolter contre la Cour de la nuit (tous trouvés grâce à Azriel).

Et on suit tous les personnages dans la préparation du solstice d’hiver. Cette fête veut que chacun achète des cadeaux à ses proches. Et cette journée se révèle aussi être l’anniversaire de Feyre… 

Ce tome est quasiment sans action, contrairement aux autres. On fait face à des personnages qui se remettent chacun à leur façon de cette guerre. Mais j’ai trouvé cela super intéressant d’avoir enfin le sentiment de enfin m’attacher à eux. L’histoire est plus posée, ils prennent plus le temps de discuter, de se comprendre…

Du coup, je pense que ce qui m’a dérangée dans cette saga c’est le surplus d’action. Avant, tout s’enchaînait, malgré le nombre conséquent de pages, on avait finalement peu de temps calme, alors qu’ici oui. C’est sûrement ce qu’il m’avait manqué jusque là.

Seule Nesta m’a un peu énervée, mais je pense que c’est le but escompté. Le peu de fois où elle apparaît, elle est très fermée, agaçante et méchante avec les autres. Autant on peut comprendre un peu son mal-être d’avoir été jetée dans une existence d’immortelle contre son gré, autant ça devient lassant qu’elle rejette tout le monde. Mais j’imagine que c’est pourquoi il y aura un dernier tome sur Nesta, dans lequel, je l’espère, elle trouvera une joie de vivre et pardonnera sa sœur.

En conclusion, un dernier tome qui m’aura plus convaincue que les précédents, notamment car il y a moins d’action, l’histoire est plus basée sur la reconstruction morale des personnages après une guerre éprouvante et traumatisante.