lundi 29 août 2022

Concrete rose - Angie Thomas

 Concrete rose


informations :

Autrice : Angie Thomas

Editeur : nathan

Genre : young adult

Prix : 17,95€

Nombre de pages : 410

Existe en format poche ? : non

Temps de lecture (pour moi) : 1 jour


Résumé :

18 ans avant The Hate U Give, retrouvez Maverick. Lycéen. Dealer. Père.

En 1998, dans le quartier noir de Garden Heights. Maverick sèche le lycée, et il a déjà un pied dans les gangs. Malgré la poigne de sa mère qui l'élève seule, il s'apprête à marcher sur les traces de son père, un baron de la drogue en prison.


Tout change lorsqu'il découvre qu'il est père. Le voilà contraint d'élever son bébé, auquel il s'attache, tout en affrontant la colère de sa petite amie Lisa.


Maverick veut être un homme bien ; il veut prouver qu'il peut faire les choses différemment. Mais on ne quitte pas les gangs si facilement.


Notes :

Originalité : 3/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’auteur : 5/5


Globale : 5/5 COUP DE COEUR


Mon avis :


Il y a quelques années j’ai lu “The Hate U Give” et ce fut l’un de mes plus gros coups de cœur. Ce livre m’avait bouleversée, j’avais été tellement touchée et emportée par cette histoire. L’adaptation cinématographique fut un aussi gros coup de cœur. Alors quand j’ai appris que Angie Thomas nous pondait un roman sur le père de l’héroïne du livre, je ne pouvais que sauter de joie.


“Concrete Rose” se passe 18 ans avant ”The hate u give”, et il peut d’ailleurs se lire avant. On y suit Maverick, un jeune garçon de 17 ans qui grandit avec sa mère dans un quartier assez pauvre, et qui a dû rejoindre un gang pour assurer sa sécurité après l’arrestation de son père. Malgré la volonté de sa mère qu’il suive une voie légale, Mav deale pour la soulager de tout ce qu’il y a à payer. Mais sa vie se complique drastiquement le jour où il apprend qu’il a un fils. Entre ses cours, son fils, sa copine et le besoin de trouver de quoi faire vivre sa famille, Mav ne sait plus comment s’en sortir.


Je connaissais déjà Maverick, mais sa version adulte, mature et qui s’est sorti de cette spirale infernale qu’est le gang. C’est un père que j’admire, et découvrir le moment où sa vie a basculé m’a énormément plu. Même si globalement pas mal d’informations sont déjà données dans “the hate u give”, les découvrir en suivant Mav rend les choses plus concrètes et plus prenantes. Surtout qu’après plusieurs années, je ne me souvenais plus de toute son histoire.


Mav est un garçon qui n’évolue pas dans un environnement facile. Avec un père en prison, une mère qui enchaîne les jobs pour payer les factures, et lui qui rentre dans un gang pour sa sécurité, forcément il n’a pas les mêmes chances dans sa vie que d’autres. Pourtant, il est épatant. Il ne prend pas toujours les meilleures décisions, mais il n’a que 17 ans et il fait ce qui lui semble le meilleur choix sur l’instant. 

On découvre le père, celui qui, du jour au lendemain, a la garde de son enfant, sans avoir aucune base, sans s’être préparé et qui doit apprendre à s’effacer pour que son enfant devienne la priorité dans sa vie. Je l’ai trouvé touchant. Il a peur, il fait des erreurs, il a parfois envie de baisser les bras, mais il se reprend toujours pour son fils. 


Sa mère est très présente, mais elle fait en sorte de le laisser apprendre à gérer tout seul la parentalité. Elle est courageuse, veut donner les chances de réussir à son fils. 

On a aussi énormément Dre, le cousin de Mav. Il le protège comme il peut, même s’il ne peut pas l’empêcher de faire partie du gang, il fait toujours en sorte de lui donner une porte de sortie qui lui permettra d’avoir une vie meilleure que la sienne.


Je pensais qu’on verrait beaucoup Lisa, la petite amie de Maverick. Mais elle n’est pas tant présente que cela, puisqu’elle lui en veut d’avoir eu cet enfant avec une autre, ce qui ce comprend. Cela permet de se focaliser sur Maverick, le père qui élève seul son enfant. 


Il ne se passe pas énormément de rebondissement, moins que dans “the have u give”, mais cela ne m’a pas empêché d’adorer cette histoire car je l’ai trouvée terriblement vraie, touchante et prenante. Je me suis attachée à ce jeune garçon qui doit s’occuper d’un enfant alors qu’il en est encore un lui-même. On découvre l’horreur de la guerre des gangs, la manière dont tournent beaucoup des jeunes qui évoluent dans ce milieu plus par fatalité que par choix.  Angie Thomas m’aura encore une fois touchée par l’histoire de cette famille. 



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