Sous un ciel d'or - Laura Wood

 Sous un ciel d’or

informations :

Auteur : Laura Wood

Editeur : pocket jeunesse

Genre : romance

Prix : 18,50€ / 8,30€

Nombre de pages : 4

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 3 jours

Résumé :

1920. Lou, dix-sept ans, vit dans une ferme des Cornouailles. Elle est fascinée par la magnifique demeure des Cardew, vide depuis des années. Écrivaine en herbe, elle y passe des après-midi seule, en cachette, à lire et à se rêver membre de la prestigieuse famille qu'elle épie dans les revues mondaines.

Quand, à la faveur de l'été, les propriétaires investissent les lieux, Lou est soudain transportée dans le monde luxueux et pétillant de l'aristocratie anglaise. Au centre, un frère et une soeur époustouflants, dont elle devient de plus en plus proche. Tandis qu'un amour inattendu s'éveille en elle, Lou découvre que le champagne, le jazz et le charleston cachent de sombres secrets.

Notes :

Originalité : 2/5

Addiction : 3/5

Personnages : 1/5

Plume de l’auteur : 2/5

Globale : 2,5/5

Mon avis :

Ma meilleure amie m’a beaucoup conseillé ce roman, je me suis donc laissée tenter avec sa sortie en poche et sa jolie couverture.

On est en 1930. Lou voit sa sœur quitter le foyer familial pour commencer sa vie de jeune mariée, et Lou se retrouve alors abandonnée. Elle décide d’aller observer une des fameuses fêtes des jeunes londoniens qui viennent passer l’été dans la maison des Cardews. Cachée sur la branche d’un arbre, Lou ne s’attendait pas à être repérée par Robert, le jeune propriétaire de la maison. Mais elle s’attendait encore moins à ce qu’il lui propose de se joindre à la fête, et à ensuite être conviée par la sœur de Robert pour revenir au prochain événement. Lou voit s’ouvrir les portes d’un univers festif et secret qu’elle imaginait seulement à travers les magazines.

 Au début du roman j’accrochais bien. J’aimais bien cette jeune Lou libre et curieuse qui se retrouve propulsée dans un monde différent de tout ce qu’elle connaissait. J’avais beaucoup aimé la première rencontre avec Robert, les piques qu’ils se lançaient, leur différence sociale. Et puis…. plus rien.

Après ça, j’ai trouvé l’histoire vide. En tournant la dernière page je me suis dis : “mais il s’est passé quoi ?”. Parce que concrètement, il ne se passe quasiment rien dans l’histoire. On suit Lou qui découvre l’univers des fêtes des riches londoniens puis c’est fini. Et puis franchement, ces fêtes superficielles ont vite perdu de l’intérêt à mes yeux : tout le monde joue un rôle, personne n’est sincère et tout n’est que pour montrer sa richesse. Cela ne m’a pas donné envie d’en savoir plus.

De plus, les personnages ne sont pas profonds. Lou aurait pu être intéressante, elle l’était au début, mais elle devient juste un copier collé de tous les gens superficiels qu’elle rencontre, elle essaye de se fondre dans la masse en perdant son originalité. Elle a beau dire, elle est bien contente de profiter de la richesse et des cadeaux de ses nouveaux amis. A côté de ça, elle délaisse totalement sa famille.

Les autres personnages importants, tous issus de la haute société, m’ont fait lever les yeux au ciel.  Ils sont tous dans le paraître. Je ne les ai trouvé ni intéressants ni attachants. La “romance” entre Lou et Robert aurait pu être sympa, avec un côté ennemis to lovers, mais en fait il ne se passe rien. Aucune tension, les personnages ne se croisent quasiment pas de tout le roman. La romance tombe comme un cheveu sur la soupe, pas du tout crédible ni romantique. 

Les quelques mystères amenés n’apportent rien au roman et sont bien trop peu nombreux pour donner de la matière  à l’histoire. Vraiment, sur les presque 400 pages, il ne se passe rien. A part des fêtes, des fêtes, des fêtes. 

J’aimais bien l’époque pendant laquelle se passe l’histoire, ça change. Mais je ne me suis pas sentie plongée de 1930.  Alors, en effet je ne m’y connais pas forcément beaucoup historiquement sur cette période, mais que ce soit au niveau de leur manière de parler les uns avec les autres, les tenues, les décors, je me croyais presque plus en 2010 qu’en 1930. 

Bon, ce n’est pas complètement négatif, l’histoire est courte, se lit rapidement. Mais avec un cadre pareil et un bon potentiel, je m’attendais clairement à mieux.