dimanche 13 novembre 2022

49 jours je compterai pour toi - C.S Quill

 49 jours je compterai pour toi


informations :

Autrice : C.S Quill

Editeur : hugo roman

Genre : romance

Prix : 17€ / 7,60€

Nombre de pages : 490

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 2 jours


Résumé :

1... 2... 3...

Chaque matin, depuis qu'elle a rencontré Sawyer Hall, Breen inscrit un nouveau chiffre dans sa main. Le compte à rebours est lancé, comme la fuite inéluctable du temps qu'elle voudrait pourtant maîtriser.

15... 16... 17...

Breen souhaiterait pouvoir retenir les jours qui filent pour profiter des sentiments qui refont enfin surface. Mais son coeur ne cesse jamais de compter.

47... 48... 49...

Alors qu'elle ne sait pas aimer plus de 49 jours, Sawyer sera-t-il celui qui libérera son cœur ?

Notes :

Originalité : 4/5

Addiction : 5/5

Personnages : 4/5

Plume de l’autrice : 4,5/5


Globale : 4,5/5



Mon avis :


Ce roman n’est pas passé loin du coup de cœur. Son gros point positif est Sawyer, le personnage masculin qui m’a absolument plu à 1000%, et son point négatif c’est Breen, le personnage principal, qui a mis mes nerfs à rude épreuve et qui explique que le roman ne soit pas un coup de cœur pour moi.


Beaucoup de lecteurs connaissent l’autrice C.S Quill grâce à sa célèbre saga Campus Drivers, mélangeant romance et humour en suivant un groupe d’amis qui inventent une application utile sur leur campus. Sachez qu’ici on est loin, très très loin du registre de Campus Drivers. Pas l’humour et la légèreté de la saga, non, ici c’est une ambiance plus sombre. Et c’est très plaisant de voir que l’autrice se débrouille très bien dans ce thème là aussi.


Breen veut croire en l’amour. Mais elle finit toujours par mettre fin à ses relations avant 49 jours. Ces jours, elle les compte, à chaque fois, comme un compte à rebours dont elle connaît l'issue. Mais pourtant, elle continue à croire qu’un jour quelqu’un arrivera à la délivrer de cette “malédiction”. Et ce quelqu'un pourrait très bien être Sawyer, un célèbre photographe qui vient afficher ses œuvres dans la petite ville de Camaret, en Bretagne. Une relation naît rapidement entre eux, mais Sawyer ne sait pas dans quoi il a mis les pieds, et Breen espère de tout cœur qu’il sera celui qui dépassera les 49 jours. Tic tac.


Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en commençant ma lecture. Au titre, j’étais persuadée que ce serait une histoire avec une maladie et un compte à rebours avant la mort. Pas du tout. Le compte à rebours concerne l’amour.

Il faut savoir que j’ai beaucoup de mal quand les romances commencent rapidement. J’aime le slow down, et là c’est loin d’être le cas. A la fin du premier chapitre on est déjà dans la relation entre Breen et Sawyer qui viennent tout juste de se rencontrer. Alors forcément, je craignais de ne pas accrocher. Mais en fait ça allait, j’aurais aimé que ça prenne plus de temps, mais Breen n’a pas le temps, 49 jours c’est court. Et puis même si les démonstrations d’attirance arrivent très très vite, ils essaient quand même de ralentir le rythme pour ne pas brûler les étapes.

Et là où par contre j’ai adoré, c’est qu’on met très très longtemps avant de connaître les secrets de Breen. On est pas mis au courant au début, ça laisse du mystère autour de ce personnage. Et en même temps, ça  a pas mal joué sur le fait que j’ai fini par ne plus accrocher avec elle. Forcément, on ne comprend pas ses réactions et son comportement, parce qu’on ne connaît pas son passé, on a que des bouts de flashbacks qui ne révèlent pas les éléments essentiels. 


Breen, c’est un personnage compliqué. J’étais attendrie par sa détresse, elle semble souffrir énormément sans réussir à le formuler. Même si je ne comprends pas trop cet attachement à compter le nombre de jours de ses couples, j’avais envie de l’apprécier. Mais elle a fini par me lasser. Même en me doutant qu’elle avait souffert de quelque chose, je n’ai pas pu cautionner son comportement. Elle souffre, mais elle fait souffrir tout le monde autour d’elle. Bien sûr Sawyer qu’elle ne veut pas mettre au courant, mais aussi les gens qui l’aiment et qui la soutiennent. Elle a des paroles vexantes, injustes et qui ne peuvent pas être justifiées par une souffrance dont les autres ne sont pas la cause. Sawyer m’a fait beaucoup de peine, car il s’accroche, il veut l’aider et la soutenir, mais il s’en prend plein la gueule, et à chaque fois qu’il met un ultimatum et lui disant qu’il faut qu’elle se confie un peu pour que leur couple avance, il finit par craquer et revenir vers elle qui trouve toujours des excuses de “je te dirai tout plus tard”. Mais en fait, Breen ne pense qu’à elle, qu’à briser une “malédiction” dans laquelle elle s’est elle-même enfermée, et elle ne prend pas en compte que les autres aussi ont des sentiments. Elle se sert de Sawyer sans lui dire, elle dit qu’elle veut qu’il l’aide à dépasser les 49 jours, mais alors qu’il fait tout pour elle, elle le repousse sans cesse. Non, franchement, son comportement est inacceptable, et même en découvrant son passé j’étais toujours d’avis que ça ne l’excusait en rien. Tu peux souffrir et avoir besoin d’aide, mais ça ne te donne pas le droit de bousiller le cœur des autres.

Et Sawyer est un amour. Une crème, un garçon doux, attentionné et attachant. Il est la raison pour laquelle l’histoire m’a plu. On veut plus de garçons comme lui. Et en plus, il est photographe. Et il n’est certainement pas assez soutenu par Breen, car lui aussi a des démons du passé, et elle ne le soutient pas comme un dixième de ce que lui fait pour elle.

Je pense avoir dit l’essentiel vu que l’histoire tourne quasiment qu’autour des deux personnages principaux. J’aurais aimé un peu plus d’apparitions des personnages secondaires, mais puisque Breen s’efforce à repousser tout le monde, le fait qu’on les voit peu fait sens. 

L’idée de l’histoire est très bonne, les révélations intéressantes bien que vu qu’elles tardent à venir j’avais réussi à deviner. J’avoue que les flashbacks ne me plaisaient pas trop, notamment parce qu’on reste dans le flou. J’ai dévoré le roman en très peu de temps, la plume de C.S Quill est très agréable et fluide, et je la remercie d’avoir créé Sawyer. J’espère qu’elle écrira d’autres romans comme celui-ci, plus durs à lire mais aussi bien écrits.


Citations : 


“Je commence tout juste à réaliser qu’entre elle et moi, ça se joue ailleurs. Plus loin. Plus en profondeur. “


“J'entame une nouvelle histoire, avec une héroïne blessée et un héros fragile. Mais est-ce que ça compte ? La force n'est pas ce que l'on prétend. Ce n'est pas un sentiment qui comble nos parts de vide. C'est un sourire discret, une étreinte légère et des syllabes jetées comme ça. Un langage sans maléfice, un hymne du cœur. “


“Il était une seconde chance au goût de première. “


“C'est ça, l'amour. une bulle qui grossit grâce à deux souffles. “


“- Qui a dit que l'amour était facile ? “


“J'ai la poitrine en feu, mais il y a des incendies que les larmes n'éteignent pas.”


“Je n'ai pas besoin de soleil, ni de lune, quand je suis avec Breen.”


“ Si tu persistes à tout garder dans ton cœur, ne t'étonne pas qu'il soit si fragile. “


“Mais il est des froids qui demeurent insensibles, même aux feux les plus ardents. Et insensible à l'amour .”


“L'amour se conjugue au passé, au présent et au futur. Au pluriel.” 

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