dimanche 20 juin 2021

Everything everything - Nicola Yoon

 

Everything everything




Autrice : Nicola Yoon

Editeur : Bayard / livre de poche

Prix : 16,90€ / 6,90€

Nombre de pages : 358

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :

Ma maladie est aussi rare que célèbre, on l'appelle "maladie de l'enfant-bulle". En gros, je suis allergique au monde. Je viens d'avoir dix-huit ans, et je n'ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l'observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.


Notes :

Originalité : 5/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 5/5


Mon avis :

    Ce roman est une romance autour de la maladie. Il existe pleins d’autres romans de ce style, pour n’en nommer que quelques uns, je pense à ‘Five feet apart’ ou encore ‘nos étoiles contraires’. Et pourtant, chacun de ces romans est original à sa façon, traite la vie des malades différemment et est touchant par son sujet. C’est tout autant le cas avec ‘Everything everything’.


    Au cours de cette histoire, en rencontre Madeline. Cette dernière n’a pas la vie facile. Elle a perdu son père et son frère d’un accident de voiture. On lui a très tôt diagnostiqué la maladie DICS. C’est-à-dire qu’elle ne peut pas sortir de chez elle sans risquer de mourir. Alors, depuis toute petite, elle vit enfermée dans sa maison avec pour seules compagnies sa mère et son infirmière. Et pourtant, Madeline ne se plaint pas. Elle paraît si forte d’accepter sa situation, de voir les bons côtés de la vie. Même si elle rêve de sentir l’air frais, de se faire des amis, d’aller voir l’océan…


    Et puis un jour, une nouvelle famille emménage en face de la maison de Madeline. Et dans cette famille se trouve Olly, jeune garçon toujours en mouvement, toujours habillé en noir, qui a un père violent et qui souhaite absolument discuter avec sa voisine. C’est alors que la jeune fille enfermée se retrouve à se faire un ami, et à s’attacher plus qu’elle ne le devrait à lui.


    ‘Everything everything’ est une histoire entre des adolescents qui découvrent l’amour, mais cela ne se passe pas dans un lycée ou une université, cela ne se passe pas entre des individus qui peuvent faire des sorties pour apprendre à se connaître. Non, ici on a des adolescents qui ne peuvent discuter que par chat, qui ne peuvent se voir que à travers une fenêtre. C’est une histoire d’amour compliquée.

    

    Ce qui fait tout le charme de ce roman c’est sa manière d’être présenté. Les chapitres sont très courts, ils se succèdent les uns aux autres, c’est très fluide. Le récit raconté par Madeline est entrecoupé par des dessins, des représentations de pages de carnet écrites par Madeline elle-même, des citations des livres qu’elle lit, des extraits de ses échanges avec Olly… Cela rend le livre beaucoup plus interactif, c’est très agréable toutes ces pages qui représentent Madeline et son imagination débordante.


    En soit le roman n’est pas complexe, n’est pas très long et ne mélange pas beaucoup de personnages. On suit surtout Madeline, Olly, son infirmière Carla, et sa mère-médecin. Mais c’est suffisant, le reste ne serait pas intéressant à analyser. Ce sont ces personnages qui rendent cette histoire aussi bien, il n’y en a pas besoin d’autre. Pourtant, dans la plupart de mes lectures j’apprécie fortement qu’il y ait des personnages secondaires très présents dans le récit, mais ici ce n’est pas nécessaire. Car justement, Madeline n’a personne d’autre, ne connaît personne d’autre donc ce serait incongru d’intégrer tout plein de nouvelles personnes à sa vie.


    Les personnages ne sont pas non plus très détaillés. Pourtant, on s’attache rapidement aux deux adolescents, à leur comportement l’un envers l’autre, à leurs échanges. Avoir tout le point de vue de Madeline sur ce qu’elle vit est touchant, parce que ce n’est pas une situation commune.


    En conclusion, ce roman sur la maladie traite la vie amoureuse d’une jeune fille malade et enfermée d’une manière originale et attachante. Le récit accompagné de schémas et autre rend le livre très fluide à lire. Sans vouloir en dire trop, sachez qu’il y a pleins de choses à découvrir dans ce livre que je n’ai pas abordées dans ma chronique pour laisser la surprise.


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