samedi 29 mai 2021

The book of Ivy - Amy Engel

 

The book of Ivy




Autrice : Amy Engel

Editeur : Lumen / PKJ

Prix : 15€ / 6,95€

Nombre de pages : 304

Existe en format poche ? : oui

Temps de lecture (pour moi) : 1 journée


Résumé :

Née pour trahir et faite pour tuer... sera-t-elle à la hauteur ?

Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule mission : tuer le garçon qu'on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche...


Notes :

Originalité : 4/5

Addiction : 5/5

Personnages : 5/5

Plume de l’autrice : 4,5/5

Univers : 3,5/5


Mon avis :

    Bon, je rédige cette avis après ma troisième lecture de la duologie (ce qui montre bien que j’aime énormément ces livres).

    The book of Ivy est une dystopie. C’est notre monde mais quelques années après et qui a subi une guerre nucléaire qui l’a conduit à perdre presque la totalité de sa population. Une ville du nom de Westfall s’est créée, entourée d’un grillage qui la sépare du reste du monde dangereux et hostile. La ville est gouvernée par le président Lattimer, mais une partie de la ville appartient tout de même à la famille du fondateur Westfall qui n’est autre que le grand-père de Ivy. Le président et le fondateur originels s’étaient battus pour être au pouvoir de la ville, et la défaite laisse un goût amer à la famille de Ivy.

    Depuis la création de Westfall, une tradition est née pour permettre la prospérité de la ville et faire en sorte qu’il y ait le plus de naissances possible. Chaque année, les filles du côté de Westside (partisans de la famille Westfall) sont mariées aux garçons du côté de Eastglen (partisans de la famille Lattimer), et à un autre moment ce sont les garçons du côté de Westside qui sont mariés aux filles du côté de Eastglen plus tard dans l’année. Bien que pour une grande partie des jeunes gens cet événement est capital et représente une fierté pour eux, Ivy voit les mauvais côté de ces mariages arrangés qui ont lieu très tôt (les mariés ont entre seize et dix-huit ans). Et surtout, Ivy n’a pas passé tous les tests pour lui trouver le mari parfait, elle va épouser le fils du président Lattimer pour sceller une union entre les deux familles les plus importantes de la ville.

    Evidemment, cela ne l’enchante absolument pas, mais grâce à ce mariage, sa sœur et son père espèrent bien pouvoir récupérer le contrôle de la ville. Et pour cela Ivy a trois mois pour tuer son mari Bishop….


    Bon, le livre est assez court et se lit d’une traite. Ce qui est un peu regrettable c’est qu’on a peu de détails sur le pourquoi du comment la vie sur Terre est ce qu’elle est devenue, et il y a finalement peu de description. En soit, cela ne m’a pas dérangé d’être concentrée quasiment que sur Bishop et Ivy, mais cela peut freiner certains lecteurs… En tout cas, je suis facilement rentrée dans l’univers, et bien qu’on se doute rapidement du déroulement de l’histoire cela ne m’a en rien empêché d’être entraînée dedans. Les personnages principaux y sont par ailleurs pour beaucoup.


    On a d’abord Ivy, jeune fille de seize ans qui réfléchit de la même manière que son père et sa sœur lui ont appris à penser. Elle cherche à tout prix à leur montrer qu’elle mérite leur fierté, qu’elle n’est pas faible, qu’elle est à la hauteur de leurs ambitions. Et surtout, Ivy est révoltée par ce principe de mariage forcée, par le fait de mettre une femme dans les bras d’un homme inconnu et de lui dire qu’il faut qu’elle fasse des enfants le plus tôt possible. Dans cette société, la place de la femme est revenue en arrière, la femme doit rester au foyer, tomber enceinte, faire les tâches ménagères et le repas à leur mari. Seules les femmes à qui ont n’a pas trouvé d’époux peuvent travailler en tant qu’institutrice ou autre métier ‘féminin’, mais cela est considéré comme une honte. C’est sûr que il y a de quoi grincer des dents. Elle est terrifiée par le fait que certains maris se montrent parfois violents et que leurs femmes ne disent rien parce qu’il vaut mieux être mariée et se faire frapper que d’être seule. Et c’est cette révolte qui lui permet d’être prête à tuer son futur mari. Sauf que…

    Sauf que Bishop est parfait. Attentionné, calme, compréhensif, doux, bon, patient, généreux… Et y a sûrement encore des milliards de qualicatifs qui peuvent lui être attribbués. Sérieusement, depuis la première fois que j’ai lu la duologie en 2017, Bishop se trouve en première position de mes bookboyfriends préférés et il n’a jamais été détrôné depuis. Et forcément, quand tu te retrouves face à un tel amour, l’idée de le tuer devient un peu plus difficile à envisager.

    En dehors de Bishop et d’’Ivy, il y a pas vraiment de personnages qui ont un rôle dans l’histoire. On découvre certes la famille d’Ivy (qui sont en tout point détestable) et celle de Bishop (c’est compliqué de se faire un avis sur eux), et trois ou quatre autres personnages qui interagissent avec le ‘couple’ mais c’est tout.


    La plume de l’autrice est simple, elle nous emporte sans difficulté dans un récit fluide qui se déguste avec une rapidité consternante. Personnellement, je n’ai pas vu les pages défiler et j’ai dû enchaîner sans tarder avec le tome deux car j’étais incapable de m’arrêter sans avoir fini la duologie…


    Tout cela pour dire que ce premier tome de la duologie est un coup de coeur pour moi malgré ses défauts (personnages secondaires non présents, univers peu approfondi ou peu expliqué, pas beaucoup de détails) mais cela ne m’empêche pas d’y être attachée notamment par sa fluidité et ses personnages principaux (oui bon Bishop surtout ne nous le cachons pas).









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